La Major Crime Investigation Team a appréhendé trois suspects, des ressortissants du Bangladesh dans le meurtre de Jamenul Islam Tito, un Bangladais de 45 ans, dont le corps a été retrouvé dans la salle de bains d’une maison de location à Chemin-Grenier, a trouvé la mort. L’autopsie a attribué son décès à une Compression of Neck, d’où l’intérêt de la police, qui penche désormais pour l’acte criminel, et ce, même si cette possibilité avait à l’origine été écartée. Ces suspects sont interrogés au sujet de leur emploi du temps ces derniers jours.
Dans un premier temps, les enquêteurs avaient interrogé le gérant (65 ans) de la maison, laquelle, selon ce dernier, appartient à un proche se trouvant à l’étranger. Et c’est lui, dit-il, qui a la responsabilité de gérer l’endroit. Selon lui, Jamenul Islam Tito vivait seul. Ce dernier, étant en situation illégale à Maurice, était engagé dans de petits boulots.
Les enquêteurs ont constaté l’absence de contrat et de Rent Book entre le propriétaire et la victime. La police a également appris que le quadragénaire était souvent entouré de compatriotes, dont certains dormaient sur place. De même, le petit groupe organisait des « petites fêtes » dans la maison, surtout le week-end. Fait étrange : tous ont disparu depuis le jour du drame. Les enquêteurs ont visionné les images des caméras de surveillance d’un commerce se trouvant près de cette maison, mais n’ont rien remarqué de suspect.
Aucun signe de cambriolage n’a non plus été noté dans la maison, les effets personnels de Jamenul Islam Tito se trouvant toujours sur place. Si la CID du Sud n’est pas en mesure de savoir si quelque chose a été volé, elle a néanmoins emporté le téléphone portable du Bangladais, que la police compte bien décrypter avec l’aide d’un interprète, notamment concernant les derniers appels de la victime.
Les étrangers ayant l’obligation d’enregistrer leur numéro local avec leur passeport, les enquêteurs avaient bon espoir d’identifier des contacts de Jamenul Islam Tito sur le cellulaire.
Par ailleurs, la CID du Sud a pris connaissance de petites amourettes et de disputes dans l’entourage de la victime, tout en espérant que cela leur permettra de faire la lumière sur les circonstances de la mort de la victime.