L’audition de Bruneau Laurette, arrêté suite à une présumée saisie de drogue à son domicile, reprendra lundi en cour de Moka.
Lors du début de cette exercice ce vendredi, l’activiste est revenu sur le jour de son arrestation par la Special Striking Team, menée par l’ASP Ashik Jagai.
En cour, Bruneau Laurette a déclaré que, le 4 novembre, jour des faits, il se trouvait dans sa chambre au premier étage quand a débarqué la police. Sa voiture, elle, se trouvait dans le garage de sa maison de Petit-Verger, St-Pierre.
Bruneau Laurette a expliqué que des publications sur les réseaux sociaux et sur TikTok, mis en ligne quelques jours avant le 4 novembre, faisaient déjà état de son arrestation imminente.
Une vidéo, a-t-il souligné, aurait soutenu qu’il serait un trafiquant de haschich.
Bruneau Laurette a, par la suite, rappelé qu’il avait demandé, après son arrestation, que les téléphones portables des membres de la SST soient saisis pour analyse. Car l’activiste avait fait des allégations contre eux. Et notamment contre la proximité présumée entre l’ASP Jagai et un homme de l’ouest.
Bruneau Laurette a déclaré avoir logé une plainte à l’IPCC, qui lui aurait suggéré d’enregistrer un Statement à la police sous forme d’affidavit.
L’activiste a rappelé qu’il n’avait pas eu le droit, après son arrestation, de consulter ses hommes de loi.
Il a souligné des éléments qu’il qualifie de troublants lors de son arrestation, par rapport à l’emplacement de sa clé de voiture et le fait qu’elle soit déverrouillée.
Il a également relevé n’avoir pu donner son Statement qu’après onze jours, et ce, malgré son insistance à cet effet.
Avant son audition, la défense a auditionné son ex-femme concernant la relation que l’activiste entretient avec sa fille.