Une touriste abusée sur la plage en 2019 : des enquêteurs français à Maurice

Une “Investigating Team” de France est actuellement à Maurice pour enquêter sur un cas d’attentat à la pudeur dont a été victime une thérapeute (37 ans) en 2019 à Bel-Ombre. Ces officiers ont ainsi visité l’hôtel où logeait la victime mercredi en compagnie des surintendants Sahaye et Seebaluck, ainsi que de l’inspecteur Boyjoo. Une partie du personnel a été entendue par cette équipe, mais elle n’a pu obtenir d’éléments pouvant faire avancer l’enquête.

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C’est le 9 mai 2019 que la victime a porté plainte dans son pays natal, à la gendarmerie nationale de Marseille. Le capitaine David Diaz avait alors enregistré sa version. La Française avait ainsi expliqué être venue à Maurice le 5 mai 2019 avec son époux et son bébé, alors âgé de 21 mois. La petite famille logeait alors dans un hôtel de Bel-Ombre. Aux alentours de 17h le lendemain, la victime était partie marcher à la plage seule sur une distance d’environ 300 mètres, avant de reprendre la route de son hôtel.

C’est alors qu’elle est tombée face à un inconnu, sorti d’un buisson. L’homme, qui portait un polo shirt, une casquette bleue et des chaussures noires, l’aurait, dit-elle, poussée par terre avant de la traîner un peu plus loin. Après quoi il aurait abusé d’elle. Une fois libérée des assauts de son violeur, la Française est rentrée dans sa chambre.

La Française n’a cependant rien dit à personne et, deux jours seulement après son arrivée à Maurice, elle a quitté son hôtel pour rentrer dans son pays, et ce, alors qu’elle devait initialement partir le 15 mai 2019. À la gendarmerie nationale, elle a remis aux policiers le t-shirt qu’elle portait au moment de l’agression, espérant qu’il contienne l’ADN de son agresseur. Elle a ensuite été examinée par des médecins.

Les enquêteurs français actuellement à Maurice ont remis à la CID du Sud tous les documents relatifs à cette affaire, y compris une copie de la déclaration de la victime. Cette dernière a expliqué qu’elle ne comptait pas revenir à Maurice dans l’immédiat, mais qu’elle était prête à faire le déplacement pour témoigner si la police réussissait à mettre la main sur l’auteur présumé de son agression.

Du côté de la CID, on soutient que cette demande de collaboration a été acceptée par les Casernes centrales. Et d’ajouter que la victime « est une citoyenne ordinaire, et donc pas une VVIP dans son pays ». Au niveau de l’enquête, la police dispose des résultats d’ADN que l’équipe d’investigation Team de France leur a remis. Des preuves génétiques qui pourraient donc aider les enquêteurs mauriciens. Cependant, le délit n’ayant été rapporté à la police mauricienne que mercredi, la CID estime qu’il faudra abattre un gros travail pour élucider ce crime.

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