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Attentat à la pudeur – Plaintes à la police : Un enseignant arrêté, un autre recherché

Deux enseignants font l’objet d’une plainte à la police pour attentat à la pudeur, l’un à Stanley et l’autre à Piton (49 ans). Ce dernier a été arrêté et placé en détention.

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Dans le premier cas, une fillette de Grade 2 d’une école des basses Plaines-Wilhems dit être victime. En présence d’un officier de la Child Development Unit, elle a relaté que cette année le suspect est venu remplacer son enseignant qui était absent. Elle a avancé que durant la récréation, le remplaçant l’a enfermée seule dans une salle de classe et l’a dévêtue. Puis, il l’a embrassée sur plusieurs parties de son corps. La petite avance que cette scène s’est déroulée plus d’une dizaine de fois, mais qu’elle ne se rappelle pas la date et le mois du délit. Même si elle ne connaît pas le nom du suspect, elle dit être en mesure de l’identifier. L’écolière a raconté cet épisode à sa mère qui a alerté la police de Stanley. Elle sera examinée par un médecin de la police sous peu.

À Piton, c’est une collégienne de 12 ans qui a dénoncé son père à la police, jeudi. Assistée d’une Family Welfare and Protection Officer, elle avance qu’un enseignant aurait abusé d’elle sexuellement à deux reprises durant le mois d’août. D’ailleurs, elle a souhaité se faire examiner par un médecin. Elle dit que ses parents sont divorcés. Le suspect a été placé en détention jeudi soir. Il a été inculpé sous une accusation provisoire d’attentat à la pudeur au tribunal de Rivière-du-Rempart le lendemain. Cette enquête se déroule sous la supervision de l’ASP Dussoye.

Par ailleurs, la CDU de Flacq a reçu un appel anonyme, l’informant qu’une adolescente de 13 ans, en situation de handicap physique, aurait été abusée sexuellement par son père, un laboureur de 35 ans. Les officiers se sont rendus au tribunal de Moka, jeudi, pour obtenir un Emergency Protection Order pour ensuite se rendre au domicile de l’adolescente.

Cette dernière, qui fréquente une école spécialisée, et sa mère étaient alors présentes. La CDU a informé du but de leur visite et la mère a accepté que son enfant subisse un test médical. L’adolescente a été placée en observation à l’hôpital de Flacq. La police n’a pu l’interroger car elle est muette. Elle attend l’aide d’un spécialiste de la langue des signes pour obtenir plus d’informations sur ce cas d’agression sexuelle alléguée.

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