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Après deux ans : l’Institute of Judicial and Legal Studies en quête d’un directeur sous contrat

Les sept officiers du judiciaire, qui fonctionnent « over and above normal duties at the Judiciary », tous sous contrat

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L’Institute of Judicial and Legal Studies (IJLS), chargé de la formation professionnelle continue des membres du Barreau, et fonctionnant sans direction depuis deux ans, s’est finalement décidé à recruter un candidat pour ce poste. Un appel à candidatures, tant au niveau local qu’international, a de fait été lancé en ce sens. Or, bien que le besoin d’avoir du personnel à plein-temps et une bonne organisation de l’institut a maintes fois été évoqué dans les rapports, l’IJLS compte de nouveau recruter un directeur sur une base contractuelle.

Après le départ de Me Mokshada Pertaub en décembre 2020, l’organisme a continué de fonctionner sans direction. Le besoin d’avoir un personnel à plein-temps et une bonne organisation de l’institut a plusieurs fois été évoqué dans différents rapports. Actuellement, c’est le Board, présidé par l’ancien juge Gérard Angoh, qui assure le travail de la direction. En effet, l’article 9B (3) de la Law Practitioners (Amendment) Act 2011 prévoit « a mandatory Continuing Professional Development Programme » pour chaque membre de la profession légale, qu’il soit membre du Barreau, avoué exerçant dans le privé, avocat ou avoué de l’État.

Depuis sa création, l’IJLS a organisé un certain nombre de cours et d’ateliers pour à l’intention des membres du judiciaire, et pour les trois branches de la profession juridique à Maurice. Les cours sont dispensés par des membres de la profession juridique, des magistrats, des experts, des universitaires, voire des professeurs étrangers invités par l’institut.

À noter que cette Judicial Training est obligatoire pour tous ceux aspirant à devenir juges ou magistrats. Le Board est aussi composé de l’ancien juge Gérard Angoh, des juges Iqbal Maghooa, Karuna Devi Gunesh-Balaghee, Lutchmeeparsad Aujayeb, de l’ex-Solicitor General, Me Dheeren Dabee, Senior Counsel, du Directeur des Poursuites publiques, Me Ajit Boolell, Senior Counsel, de la Master and Registrar de la Cour suprême, Wendy Rangan, ainsi que du président de la Chambre des Notaires, entre autres.

Dans les nombreux rapports, l’accent est toujours mis sur le manque de personnel dans plusieurs départements. Depuis quelque temps, les cours ont repris en ligne, mais le manque d’organisation et de structure a toujours été déploré. De plus, depuis plus d’un an, les membres du Barreau attendent la nomination d’un Director of Vocational Training and Continuing Professional Development, tel que recommandé dans le rapport de Lord Phillips. Ce dernier avait en effet préconisé la nomination urgente d’une responsable de la préparation d’un nouveau Vocational Course, vu la situation chaotique des examens du Barreau et le taux d’échecs élevé chaque année.

Le rapport recommandait clairement que la responsabilité de conduire les examens du Bar Vocational Training soit confiée à l’IJLS, citant les lacunes au niveau de l’Université de Maurice, qui en avait la responsabilité depuis des années. Or, sans direction, la responsabilité de conduire les examens semble être incertaine. Jusqu’à présent, le staff de l’IJLS est composé de membres du personnel judiciaire et d’autres ministères, qui perçoivent une indemnité pour le travail effectué pour le compte de l’institut. Ils sont ainsi sept officiers à effectuer le travail « over and above normal duties at the Judiciary ». Un officier est d’ailleurs sous contrat sous le Youth Empowerment Program.

Il importe de souligner que bien que l’institut n’ait pas de direction, la Confidential Secretary to the Director of the IJLS était toujours en poste. Certains sont recrutés sous contrat pour accomplir plusieurs tâches, notamment pour agir en tant que rapporteur pour les conférences, animées par d’éminents orateurs du monde juridique et judiciaire, effectuer la mise en réseau pour l’IJLS, assister la direction dans les projets en cours, préparer des mémoires sur divers sujets au besoin, et rédiger des lettres concernant les opérations, les activités d’investissement, les finances, l’administration et d’autres sujets.
Les candidats intéressés au poste de directeur sur une base contractuelle ont jusqu’au 31 mars pour soumettre leur candidature.

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