Agression d’artistes dans un pub de Cascavelle : sanctions envisagées contre trois videurs

Trois videurs ont été identifiés et des sanctions auraient été prises par leur employeur à leur encontre, après l’agression de trois artistes au petit matin de dimanche à l’extérieur d’une boîte de nuit/pub populaire de Cascavelle.

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L’une des victimes présumées de cette agression, des artistes connus tant à Maurice qu’à la Réunion, a rencontré les responsables du pub durant la semaine. Car cette affaire fait grand bruit parmi le secteur de l’événementiel, d’autant que des débordements interviendraient souvent entre videurs et clients.

Pour l’heure, hormis la plainte enregistrée par l’un des artistes au poste de police de Bambous pour des faits d’agression, d’autres poursuites judiciaires sont envisagées contre les trois videurs identifiés, et ce, par leur propre employeur.

Toute cette affaire remonte à ce week-end. Un organisateur et producteur a porté plainte contre des videurs de cette boîte de nuit de Cascavelle pour agression sur sa personne ainsi que deux autres membres de son équipe.

Dans sa déposition consignée dans la soirée du dimanche 13 octobre au poste de police de Bambous, cet artiste affirme que, plus tôt le même jour, il se trouvait à ce pub de Cascavelle avec ses collègues. Ils ont tous passé la soirée dans le carré VIP avant qu’une partie de leur équipe ne s’en aille.

Vers 4h30 du matin, le plaignant et un de ses collègues sont sortis de la boîte de nuit à la recherche de l’un des leurs. Ils ont retrouvé ce dernier en pleurs. Il leur a confié qu’un membre de la sécurité s’en était pris à lui pour avoir dansé avec quelqu’un.

Les trois artistes se sont, par la suite, dirigés vers un fast food du complexe commercial adjacent, quand deux véhicules se sont arrêtés à leur hauteur. Le plaignant relate que des videurs se seraient dirigés vers eux. Trois d’entre eux les auraient agressés alors que d’autres videurs tentaient d’apaiser la situation.

Le producteur raconte avoir reçu des gifles au visage de même qu’un coup aux côtes. Il a fallu l’intervention d’une femme, également membre de cette équipe de videurs, pour que cesse cette agression.

Blessés, les trois artistes se sont, dès lors, rendus par voiture au centre de soin Yves Cantin, où une Form 58 a été remplie. Le plaignant a confié à la police ne pas connaître les membres de la sécurité, mais affirme pouvoir les identifier.

Cette agression est beaucoup commentée parmi la communauté des artistes, d’autant que les victimes présumées jouissent d’une solide réputation tant à Maurice qu’à l’international. En effet, leur équipe collabore largement avec des entités des îles alentours, notamment à la Réunion où ils réalisent nombre de projets pour le développement de divers genres musicaux, ainsi que la préservation et la restauration de pépites anciennes.

Selon nos recoupements, les agressions interviendraient souvent lors des évènements tenus par cette boîte de nuit, sans pour autant que ces cas ne soient rapportés à la police. Les policiers de la région sont d’ailleurs exaspérés d’intervenir chaque week-end dans les environs de cette boîte.

Plus tôt cette année, c’est le cas d’une étudiante d’une université privée de Moka qui avait indigné. La jeune femme avait été blessée jusqu’au sang par des gros bras, qui feraient partie d’un gang dont certains membres ont été arrêtés pour agression mortelle.

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