Affaire Molnupiravir : l’ex-SCE Allagapen s’en lave les mains

L’ancienne Senior Chief Executive à la Santé, Dalida Allagapen, rejette toute responsabilité dans le scandale des doses de Molcovir sur le dos de ses subalternes, notamment les responsables du département pharmaceutique. C’est ce qui ressort des séances d’interrogatoire au cours de la semaine écoulée. En présence de son conseil légal, Me Nargis Bundhun, Senior Counsel, celle qui a bénéficié d’une retraite avec les premiers contours de ce scandale se dessinant, soutient qu’elle n’a fait que suivre les recommandations des chefs de département concernés au sujet du contrat pour les quelque 999 000 doses de Molcovir, la version générique de Molnupiravir pour le traitement des patients infectés au Covid-19, plus particulièrement le variant Delta.

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Les indications sont que la sœur de l’ancien chef au Cabinet Harry Ganoo et du Senior Minister Alan Ganoo a déjà bouclé la première partie de son interrogatoire à l’ICAC, mais qu’elle devra être à la disposition des enquêteurs pour tout complément d’information devant être versé dans le dossier à charge. Pour l’instant, elle semble tirer profit de la thèse à l’effet que le Registrar du Pharmacy Board aurait induit en erreur la haute hiérarchie à la Santé en vue de favoriser l’offre à Rs 79.92 l’unité de CPN Distributors Ltd.

Avec ce développement, aucune indication n’était disponible à vendredi dernier si Dalida Allagapen aurait bénéficié d’une dérogation au report on departure logé auprès du Passport and Immigration Office à l’encontre des responsables au ministère de la Santé. Par contre, pour les besoins de l’enquête, la direction générale de l’Independent Commission Against Corruption compte inclure le nom de l’ancienne Senior Chief Executive de la Santé dans les disclosure orders à être sollicités en début d’année auprès des juges de la Cour suprême siégeant en référé.

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