Les résultats financiers des groupes hôteliers pour le premier trimestre ne reflètent pas la réalité dans le secteur. Un secteur touristique toujours en crise. C’est la conclusion des membres de l’Association des Restaurateurs et Hôteliers de l’île Maurice (AHRIM) à l’issue de leur Assemblée générale, fin juin, au cours duquel, Jean Jacques Vallet a été reconduit à la présidence. Dans son discours, ce dernier a brossé un tableau de la réalité de la plupart des opérateurs qui, dit-il, se traduit par une profitabilité réduite ou inexistante, si ce n’est, chez certains, des pertes. « La situation des hôtels est toujours difficile et fragile », affirme-t-il, s’appuyant sur les chiffres concernant le nombre d’arrivées en hausse, mais avec un taux d’occupation des hôtels (65%) qui reste, lui, à un niveau qui ne permet pas une performance financière satisfaisante. Pour permettre l’épanouissement de l’industrie, l’AHRIM en appelle au ministre du Tourisme, pour considérer deux éléments essentiels qui, selon elle, méritent une action urgente, en l’occurrence : la roupie forte et la libéralisation de l’accès aérien.