Pour cette rentrée 2025, le Chief Executive Officer (CEO) de The Lux* Collective, Olivier Chavy, se dit confiant que chaque hôtel Lux* reste un luxe pour le positionnement de la marque. Pour lui, il est impératif de se réinventer et d’être des créateurs d’idées. Et le jour où The Lux* Collective aura un drapeau à Dubaï, cela changera le paradigme de l’entreprise et la notoriété de la marque décuplera. Il se félicite aussi que l’hôtellerie mauricienne ait retrouvé son taux d’occupation d’avant le Covid. Et cela, grâce à des voyages qualifiés de Revenge Travel avec une clientèle toujours à l’affût de nouvelles expériences.
Olivier Chavy est le successeur de Paul Jones à la tête de The Lux* Collective. De 2019 à 2024, il a été le président du groupe Travel + Leisure-Panorama qui a su gérer la stratégie, les opérations et la croissance de Panorama et de ses marques distinctes en mettant en exergue son expertise.
The Lux* Collective est un portefeuille de 18 établissements hôteliers en opération à Maurice, en Tanzanie, au Zanzibar, aux Maldives et en Chine. Et 13 autres sont en construction, certains devant ouvrir leurs portes en 2025 et d’autres en 2026. « Mon rôle est d’identifier les talents et faire grandir les mentors, les exposer à de nouvelles expériences. Il faut aussi maîtriser la croissance avec pour ambition d’ouvrir dans des territoires qui s’intègrent à notre ADN et de continuer à être des créateurs d’idées. Les attentes des clients de la nouvelle génération sont en termes d’expérience et d’émotions. On veut avant tout être des leaders, des innovateurs », soutient Olivier Chavy.
Bientôt, un hôtel urbain Lux* sera construit à Maurice près du nouveau centre commercial de Tribeca. « On ne raisonne pas en nombre de chambres, mais en ADN par rapport à une expérience supplémentaire dans le portefeuille Lux. En termes de positionnement, ce serait bien de voir le drapeau Lux flotter à Dubaï. »
D’ailleurs, deux propriétés verront le jour aux Émirats arabes unis. Le Lux* Al Jabal, Sharjah, qui surplombera le golfe Persique avec 48 villas et piscines privées, et le Lux* Al Bridi, Sharjah, un camp de safari comprenant 35 retraites sous tente, à une heure de route de Dubaï, dans une zone protégée au milieu du désert. Un refuge sauvage au design très luxueux qui se fond dans les dunes qui ouvrira fin 2025. Autre projet en vue, le Luxnam* Phu Quoc, un Resort sur pilotis au Vietnam.
Pour séduire la clientèle habituée aux hôtels Lux*, Olivier Chavy mise beaucoup sur l’idée de se réinventer. Pour cela, il est heureux de constater que les performances de ce groupe hôtelier aient été réalisées durant les basses saisons, notamment durant les mois de juin à septembre bien au-delà des niveaux pré-Covid. « Le constat effectué est qu’en moyenne sur l’année, on est aujourd’hui à un niveau supérieur après le Covid avec le Revenge Travel et maintenant la clientèle opte pour le voyage réfléchi », fait-il comprendre.
Si le Lux* se positionne mieux en période basse, il y a aussi la contribution des touristes dont le profil varie. En sus des Anglais et des Français, Lux* accueille aussi des touristes des pays émergents tels que l’Arabie saoudite, ceux d’Afrique, la Russie, entre autres, tout en privilégiant le concept expérience qui a un grand attrait sur les touristes. Selon Olivier Chavy, les hôtels Lux* prônent un engagement environnemental durable, mais ils sont aussi impliqués envers les communautés locales en soutenant les pêcheurs, les artisans, en mettant en relief le savoir-faire local.
Il a aussi tenu à faire les éloges du visionnaire Paul Jones. « Il n’a pas fait que créer Lux*, il a créé One & Only. Paul Jones est un nom qui reste gravé dans le circuit de l’hôtellerie. Il nous a offert un héritage du luxe en créant des choses extraordinaires. Le Lux* Grand-Baie a été construit sur les cendres du Merville avec un Rooftop des plus attractifs de l’océan Indien, et pourvu d’une belle piscine. Il a réussi à lui seul à faire d’un ensemble d’hôtels un gagnant et a laissé une dynamique, un héritage humain. »
Olivier Chavy est d’avis que pour que le tourisme mauricien refleurisse, il faudrait une meilleure coordination des stratégies entre les différents acteurs du secteur en misant, à titre d’exemple, sur la politique tarifaire des compagnies aériennes qui, selon lui, devrait être alignée sur la demande et les périodes saisonnières.