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Cybersécurité : Le grand nombre de « Data Entry Points » est un danger réel

Vols de données pour avoir un « edge commercial » sur les compétiteurs…

Le digital et les transactions en ligne font désormais partie du quotidien. À quel point sommes-nous “cyber-secure” et à l’abri des “e-threats” et “e-damages” ? InspireTech4Good a organisé un débat virtuel sur la cybersécurité. L’occasion pour David De Gaye, consultant en stratégie digitale, d’expliquer qu’un des problèmes majeurs contribuant à augmenter les risques en termes de cybersécurité, c’est le “huge number of data entry points” pour les données personnelles ou celles des entreprises.

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Auparavant, il n’y avait que des ordinateurs, mais aujourd’hui, il y a le “smartphone”, la “smart watch”, la tablette, etc.qui servent aussi de points d’entrée pour les données. Il y a aussi l’Internet des Objets. « Il y a beaucoup d’informations sur ces systèmes, mais tous ces Devices sont encore des points d’entrée additionnels pour les données », souligne David de Gaye. Et devant l’ampleur des points d’entrée et du nombre incalculable de données qui affluent, c’est « completely out of the realm of human capability to effectively analyse all this data », poursuit ce spécialiste. De manière générale, David de Gaye explique : « Nothing is fully secured even access to your personal data. People are getting access to your stuff. Just be aware of the threats out there and make sure you secure your points of access. »

Jean Maurice Prosper, CEO du groupe Net To Be, soutient de son côté qu’il faut comprendre le concept même du cyberespace. « Nous avons une vie remplie de technologie et nous sommes constamment connectés pour un nombre grandissant d’activités. Dans la vie normale, nous avons peur de divers dangers, comme les voleurs, mais dans le cyberespace c’est la même chose, les gens volent des informations sur nous pour les utiliser et les vendre. Toutes les données personnelles ou les données des entreprises sont des données critiques pour nous-mêmes ou notre business, et ces informations, il faut à tout prix les protéger. » Jean Maurice Prosper dit que c’est la data qui fait tourner le monde des “hackers”. « Ils veulent avoir accès aux informations confidentielles pour les exploiter, se faire de l’argent ou avoir un Edge Commercial sur les compétiteurs, parfois même, ils volent vos informations juste pour vous faire chanter. Il faut tout protéger », dit-il.
Pour faire en sorte que personne de l’intérieur ou l’extérieur n’ait accès et utilise vos données, des compagnies comme Net To Be proposent des équipements, logiciels et un accompagnement pour d’abord constater s’il y a eu des attaques sur vos données ou des entrées sur votre système. La société fait aussi de la prévention et du ‘continual assessment’ pour ses clients à Maurice et en Afrique. « L’une des solutions que nous utilisons, c’est l’intelligence artificielle; nous utilisons les dernières technologies pour offrir cette défense nécessaire et rendre invulnérables nos clients. »

Sébastien Le blanc, CEO de MIPS, a surtout parlé de sécurité en matière de paiement digital. « Les montants que nous traitons sur la plateforme MIPS varient de Rs 50 à Rs 7 millions pour une transaction, mais ce n’est pas le montant de la transaction qui est un problème. Le vrai Issue de notre point de vue, c’est le Data utilisé pour identifier le client qui fait la transaction. Donc, ce qu’il faut protéger, c’est plutôt le numéro de la carte de crédit du consommateur. » Et à cet égard, toute sorte de technologies existe, des couches et surcouches de protection, explique Sébastien Le Blanc.

Mais pour le CEO de MIPS, il s’agit avant tout de démystifier l’univers du paiement en ligne. « Aujourd’hui avec le protocole sécurisé 3D Secure, c’est une technologie rudimentaire, mais qui fonctionne bien et qui limite les risques de fraudes sur Internet. Vous recevez un mot de passe sur SMS, et ce système aide la banque à bien authentifier la personne qui fait la transaction. Ça permet de sécuriser la banque aussi. Et si malgré ça il y a une fraude, le risque est reporté sur l’Issuing Bank. »

Les intervenants évoquent également l’univers des jeux vidéo, avec lesquels les consommateurs – surtout les jeunes – dépensent trop facilement leur argent : « Le vrai danger n’est pas nécessairement celui que les gens croient. Le vrai danger, c’est de se faire voler son argent légalement par le biais de jeux vidéo ! » explique Sebastien Le Blanc. David De Gaye d’ajouter : « Les joueurs achètent des objets dans le jeu vidéo, et pendant l’acte de jeu, le cerveau n’est plus raisonnable. Les jeunes achètent des choses dans des jeux avec les cartes bancaires des parents. »

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