Le doute plane sur cette affaire qui oppose une trentenaire aux services de santé, alors que les versions recueillies se contredisent.
Une enquête a été ouverte par la police du PMOC après qu’une habitante de Poudre d’Or, âgée de 30 ans, a alléguée avoir perdu ses deux nouveaux-nés à l’hôpital Victoria, Candos, ce mercredi 1er juillet.
Or, du côté du ministère de la Santé, on indique que l’hôpital ne possède aucun  »record » d’un éventuel accouchement de jumeaux par césarienne à la date indiquée par la trentenaire.
Selon les affirmations du ministère, la trentenaire se serait présentée à l’ENT de Candos le 23 juin et aurait affirmé avoir accouché 15 jours auparavant par césarienne.
Toutefois, le médecin responsable des accouchements des patients diabétiques affirme n’avoir jamais été informé du cas de cette patiente, qui souffre de diabète.
 »Son médecin privé traitant n’aurait également pas connaissance de ce cas », relève le ministère.
Le ministère prend en compte cette affaire très au sérieux et s’attend à un rapport complet de l’hôpital.
De son côté, la trentenaire, une enseignante, affirme que, le 23 juin, elle souffrait de douleurs à l’oreille gauche. Elle serait allée se faire soigner à l’ENT de l’hôpital Victoria. Le même jour, dit-elle, elle aurait a été admise au ward A8.
Elle aurait par la suite été examinée par un gynécologue qui lui aurait informé qu’elle devrait faire une césarienne. Une fois qu’elle a commencé à saigner, elle dit avoir été transférée au Labour ward.
Selon ses dires, aux alentours de 22h30 le même jour, elle affirme avoir donné naissance à un petit garçon et 10 minutes plus tard, à une petite fille par un accouchement normal.
Suite à cela, elle aurait été une nouvelle fois admise au ward A8 au lieu du service de maternité. Elle aurait également été informée que ses bébés étaient en dessous du poids normal et faibles.
Les deux bébés auraient été transférés par incubateurs au département néonatal pour obtenir un traitement.
La trentenaire, elle, a reçu sa décharge de l’hôpital le 26 juin mais ses bébés y étaient toujours admis. Elle leur a rendu visite le 27 et 29 juin durant cinq minutes.
Le mercredi 1er juillet, vers 9h, elle se serait rendue au PMOC de l’hôpital de Candos. Toutefois, elle aurait été informée par une infirmière que ses bébés étaient décédés.
Elle a contesté le fait que les deux bébés soient morts le même jour dans des circonstances inconnues, qu’elle n’ait jamais été informée de leur état de santé et qu’aucun papier ne lui a été remis à sa sortie de l’hôpital.
La famille concernée fait état de négligence médicale alléguée. Elle regrette, en outre, que le personnel de l’hôpital aurait refusé de leur remettre les corps des deux bébés, du fait qu’ils n’ont pas encore été déclarés.