La participation du Premier ministre, Navin Ramgoolam, à l’Assemblée générale des Nations Unis à New York ainsi que sa participation à la Clinton Global Initiative et au Présidium de l’Internationale Socialiste ont été évoqués au conseil des ministres hier.
Le Premier ministre dirigeait une délégation comprenant, entre autres, le ministre des Affaires étrangères, Arvin Boolell, le représentant permanent de Maurice aux Nations unies, Milan Meetarbhan, ainsi que le Secrétaire du Conseil des ministres et Chef de la Fonction publique, Suresh Seebaluck.
Le thème du débat général de l’Assemblée Générale des Nations unies était cette année : Le cadre de développement de l’après-2015. Lors de son allocution à l’Assemblée Générale, le Premier ministre a exprimé la condamnation sans réserve de Maurice de l’acte terroriste perpétré au Kenya, qui a entraîné un renforcement de la riposte régionale et globale aux menaces à la sécurité aux niveaux national et international ; Il a souligné que l’agenda de développement post-2015 doit être fondé sur la vision d’éliminer la pauvreté extrême, d’autonomiser plus de femmes, d’offrir plus d’opportunités d’éducation et d’emploi aux jeunes et d’améliorer les soins de santé de même que la disponibilité de l’eau et des aliments. Il a fait comprendre que le changement climatique doit être un des sujets prioritaires de l’agenda global vu qu’aucun pays, encore moins les Petits Etats Insulaires en Développement (PEID), n’est à l’abri de catastrophes naturelles et des effets néfastes du changement climatique.
Il a également mis l’accent sur le fait que le démembrement du territoire mauricien – de par le détachement de l’Archipel des Chagos – par le Royaume-Uni avant l’indépendance était une infraction flagrante du droit international et que le Royaume-Uni n’a manifesté aucun intérêt à s’engager dans tout processus susceptible d’aboutir à une solution. Le Premier ministre a fait ressortir que, par rapport à Tromelin, Maurice et La France ont conclu un accord-cadre sur la cogestion de l’île, en attendant qu’une solution définitive soit trouvée.
Il a exprimé son soutien au retour de la démocratie en Egypte et, en même temps, attiré l’attention de la communauté internationale sur le fait qu’elle ne peut accepter la destitution forcée et l’emprisonnement d’un leader démocratiquement élu et a exprimé notre solidarité avec l’Autorité Nationale de Palestine pour son aspiration légitime à être reconnue comme un Etat membre à part entière des Nations Unies.
En marge de l’Assemblée Générale, le Premier ministre a eu une réunion bilatérale avec son homologue malaisien, Dato’Sri Mohd Bin Tun Abdul Razak, avec lequel il a évoqué les possibilités de conclure un accord de coopération avec le Malaysian Industry Government Group for High Technology, qui est le fer de lance de la transformation économique de ce pays.
Lors d’une brève rencontre avec le Premier ministre indien, Manmohan Singh, le Premier ministre a soulevé des questions bilatérales. Il a passé en revue des questions d’intérêt mutuel avec le ministre des Affaires étrangères de la République française, Laurent Fabius.
Le Premier ministre a participé à la 9e édition de la réunion annuelle de la Clinton Global Initiative sur le thème Mobilizing for Impact. Il était invité pour la 9e fois à ce prestigieux événement qui réunit plus d’un millier de leaders de divers secteurs, incluant un group select de chefs d’Etat et de gouvernement, des magnats d’affaires, d’éminents académiciens et de représentants d’organisations non-gouvernementales. Le but principal de cette conférence était d’identifier des solutions pragmatiques aux problèmes urgents au niveau mondial. Parmi les nombreuses séances auxquelles le Premier ministre avait pris part, figuraient La Conversation entre le Président Barack Obama et le Président Bill Clinton et « Mobilisons les jeunes à travers le monde ».
Le Premier ministre a également participé au Présidium de l’Internationale Socialiste qui s’est déroulé en marge de l’Assemblée Générale de l’ONU. Le thème de la réunion était : Les luttes pour de nouvelles démocraties dans le monde et les développements relatifs à la poursuite des libertés, des droits, de la paix et de la sécurité – affirmant la perspective socio-démocratique dans la conjoncture mondiale critique. Dans son allocution le Premier ministre a, entre autres, commenté la situation en Syrie et en Egypte, tout en soulignant la nécessité du respect des droits internationaux au sujet d’armes chimiques en Syrie et le respect du processus démocratique en Egypte. Il a aussi fait état de la déclaration de la présidente du Brésil, Dilma Rousseff, aux tribunes des Nations unies sur les activités d’espionnage visant des Etats souverains par rapport aux communications internes et internationales.
En rentrant, le Premier ministre a eu des rencontres à Londres sur les moyens de restructurer nos institutions suite au rapport du Serious Fraud Office sur les Ponzi Schemes et les tentatives d’escroquer la Mauritius Revenue Authority, en ce qui concerne des fraudes d’envergure.
CONSEIL DES MINISTRES : Le Premier ministre évoque sa mission aux Nations unies
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