EMANUEL DESROCHES : La guitare à Manu

Il ne faut pas se fier aux apparences. Malgré son jeune âge et son look d’adolescent, Emanuel  18 ans, a plus d’un tour dans son sac. Guitariste, bassiste et chanteur, il a déjà fait ses preuves aux côtés de quelques grands noms de la scène locale (Éric Triton, Yoan Catherine) et internationale (Jean-Alain Roussel). Celui qui dit “rêver en grand” prévoit un projet solo d’ici fin 2014.
C’est aux côtés de Yoan Catherine qu’il devrait aller à la rencontre du public australien, les 2 et 3 mai. En attendant cette prochaine sortie sur la scène internationale, Emanuel Desroches, Manu pour les intimes, planche sérieusement sur un premier projet solo. Depuis le début de l’année, le jeune guitariste-chanteur s’est lancé le défi d’écrire et de composer des chansons. Une première est déjà bouclée, confie-t-il. D’ici fin 2014, on entendra parler de lui. Du moins en solo, car du haut de ses 18 ans, Emanuel Desroches est déjà connu de la scène locale pour avoir joué avec Tritonik, Jean-Alain Roussel, Yoan Catherine et bien d’autres artistes. Des expériences musicales desquelles Emanuel est sorti “plus fort et avec une connaissance musicale plus riche”.
Sur les rochers qui longent la plage à proximité de l’hôtel Klondike à Flic-en-Flac, on peut régulièrement apercevoir Manu, accompagné de sa guitare, en train de balancer des mélodies. Qui sont aussi percutantes que ces grosses vagues qui s’écrasent contre les rochers. Le temps d’une petite improvisation pour le besoin de notre séance de photos, nous sommes séduits par la magnifique fusion entre la musique du jeune homme et la mélodie des vagues. “C’est que du bonheur pour un musicien”, lance Emanuel, qui a fait de cette petite plage retirée du quartier luxueux de Flic-en-Flac son endroit de prédilection, son lieu d’inspiration. Il s’y rend également pour profiter d’un instant paisible. Mais il est un peu triste : “À cause des récentes constructions de bâtiments dans les environs, les rochers et coraux sont détruits. La beauté et l’authenticité de ce coin sont emportées par ces énormes machines qui bousillent tout sur leur passage.”

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