C’est une affaire qui circule en sourdine, mais dont les échos se font entendre jusque dans les cabines. À la MK Tower, on fait mine de ne rien comprendre ; pourtant, dans les couloirs de la tour, sur le tarmac et même à bord, le nom d’un pilote revient avec insistance.
On l’accuse de comportements déplacés contre une hôtesse dont les appels sont ignorés : gestes intrusifs, attitudes déplacées, avances non sollicitées…un véritable cas de harcèlement en uniforme.
Bien que niée, une plainte aurait bel et bien été déposée, selon plusieurs sources internes. Mais depuis, silence radio. L’affaire, pourtant grave, semble avoir été discrètement rangée dans la soute. Il faut dire que l’intéressé serait, selon plusieurs témoins, “très bien protégé” – suffisamment, en tout cas, pour que l’enquête piétine et que les langues se taisent.
Les lanceurs d’alerte, eux, évoquent une atmosphère pesante. Peur des représailles, consignes de discrétion, et une consigne non écrite : ne pas secouer le cockpit.
Une tentative d’étouffement qui inquiète, dans un climat où le respect des collègues devrait être aussi sacré que la checklist de sécurité.
Mais un jour ou l’autre, même les vérités les mieux camouflées finissent par sortir du nuage…
