SeaBrew Solar Ltd se propose de mettre sur pied une ferme solaire de 15 MW à Amaury. Composée de Phoenix Beverages, de Froid des Mascareignes Ltd, de Marine Technology Products Ltd et d’IBL Energy Ltd, elle compte réaliser son projet sur un terrain d’une superficie de 46 arpents loué à bailde Alteo Agri Ltd.
La durée d’exploitation du parc photovoltaïque est de 20 ans à compter de sa mise en service, selon les conditions fixées par le Central Electricity Board (CEB). Cependant, la durée de vie des équipements est de 30 ans. Le projet de parc solaire photovoltaïque vise à aider Maurice à réduire progressivement les émissions de carbone de son réseau électrique. Cet objectif permettra de réduire la dépendance du pays aux importations de combustibles fossiles et contribuera également à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. De plus, le projet proposé contribuera à l’objectif du pays d’éliminer progressivement le recours au charbon pour la production d’électricité.
Le promoteur est d’avis que le projet de parc photovoltaïque aura des impacts socioculturels et socio-économiques considérables sur son environnement immédiat et sur l’ensemble du pays. L’avantage socio-économique le plus important réside dans l’utilisation d’une source d’énergie propre pour la production d’électricité.
Parmi les autres avantages socio-économiques du projet, on note le renforcement de la sécurité énergétique de l’île, favorisant ainsi la transition vers un avenir énergétique plus vert, des gains financiers importants à long terme pour le secteur de l’énergie, l’amélioration de l’image de l’île, ce qui peut contribuer à promouvoir le tourisme dans le pays. À terme, le projet photovoltaïque incitera les propriétaires fonciers voisins à vendre ou louer leurs terres plutôt que de les abandonner en raison des faibles revenus liés à leur conversion potentielle en centrales photovoltaïques. L’intérêt de cette méthode de production d’électricité est qu’elle est non polluante.
Ce projet offrira des opportunités d’emploi à environ 50 à 75 travailleurs uniquement pendant la phase de construction. Hormis les membres de l’équipe de consultants du projet, les catégories d’employés comprendront des ingénieurs, des techniciens, des contremaîtres, des opérateurs de machine, des maçons, des charpentiers, des plombiers et des électriciens, entre autres.
Pendant la phase post-construction, le projet sera géré par le promoteur et emploiera cinq travailleurs pour effectuer les travaux de maintenance réguliers du parc photovoltaïque. Ces travailleurs seront recrutés localement.
Le démantèlement de la centrale interviendra au bout de 20 ans d’exploitation. Tous les panneaux photovoltaïques, soit 29 750 modules, seront éliminés. Par ailleurs, l’ensemble des équipements et du bâtiment devra être démantelé. Les panneaux photovoltaïques usagés seront recyclés. Les déchets seront triés pour être recyclés et réutilisés. Les déchets toxiques, tels que les huiles de transformateur et les huiles de lubrification, seront traités avec précaution grâce à l’utilisation de technologies respectueuses de l’environnement disponibles au moment de la démolition.
Le promoteur est aussi d’avis que le développement du site à des fins industrielles ne sera pas envisageable, car plusieurs lotissements résidentiels se trouvent à proximité de la limite nord du site . L’aménagement de celui-ci à des fins industrielles pourrait engendrer des conflits d’usage du sol, préjudiciables au développement essentiellement résidentiel des environs. Compte tenu de la nécessité de fournir des énergies renouvelables, la meilleure option pour ce site est donc de le transformer en parc solaire photovoltaïque.
