Padmini Lallsing, responsable du département de l’audit à la Corporation Nationale de Transport (CNT), a été entendue par la Financial Crimes Commission (FCC), hier. Les enquêteurs ont voulu obtenir des éclaircissements par rapport à certains dossiers, comportant des maldonnes au niveau du Procurement. Ce témoin a expliqué les procédures suivies par son département où des anomalies concernant ont été notées. Elle a maintenu qu’elle avait notifié son supérieur. Elle n’était pas en mesure d’en dire plus sur d’autres aspects car les items concernés ne relèvent pas de sa responsabilité. Elle est repartie sans condition après son audition.
La Financial Crimes Commission mène une enquête approfondie sur la Compagnie Nationale de Transport et un volet attire particulièrement l’attention des enquêteurs. Il s’agit d’un contrat d’une valeur de Rs 373 millions accordé à une entreprise privée spécialisée dans la fourniture de pièces de rechange. Les investigations, qui couvrent la période allant de janvier 2020 à 2024, laissent entrevoir de potentielles irrégularités dans les procédures d’approvisionnement.
Les premiers éléments recueillis confirment que l’entreprise concernée aurait acheté des pièces à bas prix avant de les revendre à la CNT à des tarifs très élevés, réalisant ainsi des marges conséquentes. Le directeur de cette société, désormais ciblé par la FCC, devrait être convoqué prochainement pour éclaircir les conditions d’attribution de ce contrat et vérifier si les normes légales avaient été respectées.
Cette affaire s’inscrit dans une enquête plus large menée par la FCC autour des pratiques contractuelles de la CNT durant la période où Rao Ramah occupait le poste de directeur général sous le Ministerial Steawrdaship d’Alan Ganoo. Les enquêteurs s’intéressent à plusieurs marchés attribués sous sa direction, notamment ceux liés à l’achat d’uniformes, de matériel de sécurité, d’autobus, de chaussures pour le personnel, de roues, ainsi qu’au projet de billetterie électronique.
Des documents jugés compromettants ont d’ores et déjà été saisis, et plusieurs employés de la CNT ont été entendus par les autorités. La FCC tente désormais de faire toute la lumière sur l’étendue de ces possibles malversations sous le précédent gouvernement.