La police enquête sur différents délits commis dans trois collèges. Des plaintes ont en effet été enregistrées à cet effe ces dernières heures. Le cas qui interpelle le plus est celui d’un collège à Quatre-Bornes ayant subi un deuxième incendie en quelques semaines, laissant présager une répitition d’actes malveillants.
La police s’est rendue sur place vendredi matin vers 1 h30, après avoir constaté de la fumée noire dans la cour. Entre-temps, des éléments du Mauritius Fire and Rescue Service ont brisé le cadenas du portail pour avoir accès à l’établissement. Ils ont aussi dû briser la fenêtre d’une salle dédiée à l’éducation physique pour y entrer et éteindre le feu. Des livres et autres documents ont été brûlés, alors qu’une porte en bois menant vers le gymnase a été forcée par un inconnu.
Les pompiers sont aussi intervenus dans un bureau du 2e étage, où des livres et des cahiers sont partis en fumée. La police a patrouillé dans la zone, mais n’a trouvé personne. Elle a cependant découvert la poudre d’un extincteur sur le sol dans une salle de classe à côté du bureau incendié. Tandis que l’extincteur, lui, se trouvait dans la cour. Autant d’éléments qui poussent la police à croire qu’il s’agit d’un incendie criminel. La CID de Quatre-Bornes a démarré une enquête.
Le mois dernier, un autre incendie avait éclaté dans ce collège d’élite pour garçons. Des cahiers, des pupitres et les projets de collégiens avaient alors été endommagés. C’est la rectrice qui avait alerté la police. Elle avait évalué les dommages à Rs 10 000.
Dans un communiqué émis hier, la direction du collège a tenu à rassurer les parents, le personnel et les élèves que toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour assurer la sécurité de tout un chacun, ajoutant qu’une enquête policière est en cours. La direction du collège a tout de même exprimé sa profonde indignation face à cette situation, qui met en péril non seulement les infrastructures du collège, mais aussi l’éducation des jeunes. « Le collège du Saint Esprit s’engage à renforcer davantage son dispositif de sécurité pour garantir le bien-être des élèves et du personnel », indique les auteurs du communiqué.
D’autre part, la police de Terre-Rouge enquête sur un acte de vandalisme survenu dans deux collèges de la région. Dans un établissement pour garçons, la rectrice a conduit les policiers dans une salle de classe jeudi où, selon elle, des collégiens ont endommagé plusieurs panneaux de vitres. Alors que dans un autre collège à côté, c’était le même constat, avec des panneaux de vitres brisés.
Assistée des responsables des deux établissements, la police a entendu certains collégiens pour essayer d’établir ce qui s’est passé, mais sans succès. Le montant des dommages est inconnu. La police a là aussi démarré une enquête.
Par ailleurs, le Deputy Rector (59 ans) d’un établissement secondaire de Mapou a rapporté à la police jeudi des cas de vol en trois occasions. Le 6 mars, deux caméras de surveillance ont disparu et les appareils ont été retrouvés dans un champ de canne à proximité. Alors que les 7 et le 13 mars, ce sont encore des caméras qui ont été emportées dans ce collège d’État. Les appareils sont introuvables.
La CID de Piton enquête.