• Il aurait été sanctionné d’une amende de 4 000 euros (environ Rs 196 000), ce qui ne figure pas dans le communiqué de MK, et fait le voyage retour en simple passager
Un contrôle de routine mené par la Gendarmerie du Transport Aérien (GTA) à l’aéroport Paris Charles de Gaulle, le lundi 3 mars 2025, a révélé la présence de substances prohibées chez un Chef de Cabine d’Air Mauritius. Ce dernier, qui devait embarquer sur le vol MK 015 à destination de Maurice, a été immédiatement conduit dans les locaux de la GTA pour des analyses complémentaires.
Les tests sanguins ont confirmé la présence de drogues, entraînant sa mise en garde à vue par les autorités françaises. Toutefois, il a été relâché sur parole, mais sanctionné d’une amende de 4 000 euros, ce que ne mentionne pas le communiqué d’Air Mauritius (qui ne précise pas non plus qui a réglé cette somme à la GTA). Le membre d’équipage a également été interdit de vol sur le territoire français. Rapatrié à Maurice en tant que simple passager, il a été suspendu de ses fonctions, dans l’attente du rapport officiel des autorités françaises.
Air Mauritius a annoncé la mise en place d’un comité disciplinaire pour examiner la situation et prendre les mesures appropriées. La compagnie aérienne a réaffirmé son engagement envers la sécurité et la conformité aux réglementations en vigueur, appliquant une politique de tolérance zéro vis-à-vis des substances prohibées. Elle a également assuré sa pleine collaboration avec les autorités concernées.
Toutefois, cette affaire jette encore davantage le discrédit sur la compagnie aérienne et la sécurité des passagers, qui auraient dû bénéficier d’une politique de contrôle plus strict. Air Mauritius ne mentionne aucun protocole interne permettant d’anticiper de tels incidents. Cette situation soulève donc des interrogations sur la rigueur des procédures de contrôle du personnel navigant et les moyens mis en place pour prévenir de telles dérives.