Tapage nocture et nuissance sonore à Plaisance, Rose-Hill : « Trop, c’est trop !!! »

• Les habitants d’Avenue Bois Noir, Plaisance, Rose-Hill, tirent la sonnette d’alarme et réclament des actions
• « Nous avons alerté la police à plusieurs reprises par téléphone et nous avions même logé une entrée à la station de Stanley en présence du chef inspecteur le 18 mai 2024. La Police de l’Environnement a également été alertée. Rien n’a changé », indique une habitante de la localité
Les habitants d’Avenue Bois Noir, Plaisance, Rose-Hill n’en peuvent plus ! Une vie paisible, c’est ce que recherche chacun d’entre nous. Cependant, cette tranquilité peut souvent être gâchée par le tapage nocturne émanant de certains voisins faisant fi des lois et du savoir-vivre. « Nous n’en pouvons plus ! TROP, C’EST TROP », indique avec véhémence l’une des habitantes du quartier qui n’a cesse de se plaindre  du tapage nocturne et autres nuisances sonores d’un voisin qui « dépasse les bornes, et ce, à n’importe quelle heure ».
Un autre voisin, que nous avons rencontré, déclare : « J’ai des enfants qui étudient et je dois me réveiller tôt pour gagner ma croûte. Comment y arriver dans ces conditions ? », s’interroge-t-il. Avant de poursuivre : « Je suis arrivé à un point où cela joue sur mon humeur et ma santé mentale. Un voisin qui passe son temps à faire la fête n’importe quand et, par-dessus le marché, à se bagarrer avec d’autres personnes vivant dans cette maison ou avec leurs invités, sans compter les multiples injures profanées ici et là jusqu’aux petites heures du matin sur la rue… Ces gens n’ont que faire de ceux qui ont besoin de paix et de silence pour dormir et n’ont aucun savoir-vivre. Mettre de la musique jusqu’à fort tard, peu importe le jour de la semaine, est un manque de respect envers tous les habitants de la localité. »
« Cela joue sur mon humeur et ma santé mentale ! »
Une autre intervenante partage le même avis : « Ce n’est pas normal. Ce qui est encore plus regrettable, c’est que cela concerne une seule famille qui loue une maison dans notre ruelle. Un seul voisin sème le trouble, et cela finit par nuire à l’image de notre quartier. Il ne faut pas oublier que certains endroits du pays sont encore victimes de stéréotypes. Pourtant, la majorité des habitants de Plaisance, Rose-Hill, sont des personnes respectables, attachées à des valeurs et des principes, comme partout ailleurs. Nous en avons assez ! »
« Zoure gro gro betiz ek lager lor sime »
« Nous avons alerté la police à plusieurs par téléphone et nous avions même logé une entrée à la station de Stanley en présence du chef inspecteur le 18 mai 2024. Rien n’a changé. Nous avons également effectué une complainte à la Police de l’Environnement… », indique une habitante de la localité. « Les forces de l’ordre nous avaient clairement fait comprendre qu’elles prendraient les choses en main. Mais valeur actuelle, nous sommes toujours au même point de départ. Ces voisins continuent de déranger les autres. Malgré les nombreuses visites policières, ces derniers n’en ont que faire, faisant fi des avertissements des forces de l’ordre pour poursuivre de plus belle le lendemain. Il nous faut des actions concrètes ! »
Notre interlocutrice fait référence aux Environment Protection (Control of noise) Regulations. « À quoi sert-il s’avoir des lois s’il y n’y a aucune autorité qui les applique ? À plusieurs reprises, la police est venue sur place et a constaté par elle-même la pollution sonore, et pourtant elle n’a servi aucune amende à ces personnes. Si ce n’est pas le rôle de la police, qui le fera ? Qui protège les concitoyens ? Qui s’assure de faire respecter les lois ? », s’insurge cette dernière, très remontée. « Faut-il que ce soient les voisins incommodés qui prennent l’uatorité en main ? »
À tour de rôle à la police
Les habitants du quartier se relaient à tour de rôle pour contacter la station de police de Stanley, espérant une intervention, afin de rétablir l’ordre. En vain. « À chaque descente de la police, les occupants de cette maison adoptent aussitôt une posture de victimes, feignant l’innocence avec un air contrit. Ils baissent temporairement le volume de la musique et, dès que la jeep de la police s’éloigne, la fête reprend de plus belle comme si de rien n’était ! Pire encore, ils narguent ouvertement le voisinage, affirmant qu’ils ne risquent rien et qu’ils continueront à faire comme bon leur semble. Nous sommes arrivés à un point de non-retour et exigeons que justice soit rendue. Nous n’en pouvons plus ! Comment est-il possible que ces individus se croient au-dessus des lois ? », s’indigne un autre habitant.
Il est primordial de préciser que le tapage nocturne n’est pas un bruit isolé se produisant de manière aléatoire pour seulement quelques secondes pendant la nuit. Il s’agit, au contraire, d’un bruit prolongé, de nature répétitive. Tout bruit dépassant les limites maximales prévues par la loi, et ce, à n’importe quelle heure, est qualifié de pollution sonore. Ce son nuisible dérangerait les membres du voisinage, peu importe que la limitation de volume soit respectée ou pas. L’Environment Protection (Control of Noise) Regulations a été amendée en 2022 avec l’introduction d’une fixed penalty de Rs 10,000 adressée à tout contrevenant.
Pour une solution civilisée avant…
L’Environment Protection (Environmental Standards for Noise) Regulations identifient deux types de bruit : le « neighbourhood noise » et l’« industrial noise ». Pour le neighbourhood noise, de 7h à 18h, le volume maximum permis est de 60 dB (décibel). De 18h à 21h, le volume maximum permis est de 55 dB, et de 21h à 7h, la nuit durant, le volume maximum est de 50 dB. Quant à l’industrial noise, de 21h à 7h, le volume maximum permis est de 55 dB, alors que pendant la journée, la limitation de volume est de 60 dB. « Chez nous, les normes explosent quotidiennement », affirment, dépités, les habitants victimes qui souhaiteraient une solution civilisée plutôt que ce soit sous une autre forme !

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