FCC (Miscellaneous Provisions) Bill — Kushal Lobine : Un premier pas pour restaurer la démocratie »

Kushal Lobine, leader des Nouveaux Démocrates, a condamné les différentes tentatives du gouvernement MSM de porter atteinte à la démocratie. Il a indiqué qu’en 2015, le PMSD avait quitté le gouvernement à cause du Public Prosecution Bill, qui portait déjà atteinte aux pouvoirs du DPP. L’actuel projet de loi, a-t-il précisé, est un premier pas pour restaurer la démocratie.
Pour Kushal Lobine, la restitution des pouvoirs du Directeur des Poursuites Publiques (DPP) était une promesse à la population. Il a avancé que l’opposition de l’époque avait condamné sévèrement le Financial Crimes Commission Act lors des débats à l’Assemblée et fait part de ses inquiétudes. « Le précédent gouvernement n’a porté aucune attention à nos craintes. C’était dilo lor bredsonz », a-t-il regretté. Il a fait ressortir que dans la Constitution, le Parlement a son rôle à jouer, tout comme le judiciaire et le DPP.
Le présent gouvernement, a ajouté Kushal Lobine, avait promis de rétablir la démocratie, la bonne gouvernance et l’intégrité. « Le présent projet de loi est un premier pas, dans ce sens, en restituant les pouvoirs du DPP », dit le député Lobine.
Il a déploré le fait que le gouvernement mené par le MSM avait une autre tentative, en 2015, de limiter les pouvoirs du DPP, à travers le Public Prosecution Bill. « C’est dans leur ADN de porter atteinte à la démocratie. À l’époque, le PMSD avait quitté le gouvernement à cause de cela. Xavier-Luc Duval avait même condamné sévèrement le FCC Bill. Mais par la suite, le PMSD a ravalé sa fierté, en se mettant en alliance avec le MSM. Heureusement que la population mauricienne a réagi », a-t-il déclaré.
Répondant aux critiques de l’opposition, le leader des Nouveaux Démocrates a souligné que le gouvernement a déjà annoncé dans son programme, que la FCC Act sera abrogée et qu’une nouvelle agence nationale solide contre le crime sera mise sur pied. « Le premier pas était d’arrêter le pourrissement en restaurant les pouvoirs du DPP et ainsi, lui redonner sa dignité. » Il a insisté sur la nécessité de préserver les institutions, telles que le bureau du DPP.

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