Rentrée Scolaire : Des incidents rapportés à la police

Avec la rentrée scolaire en début de semaine, la police a enregistré quelques incidents survenus mardi. Tout d’abord, une plainte pour agression déposée par un écolier de dix ans. Ce dernier fréquente un établissement primaire privé à Flacq et a rapporté à la police que dans la journée, il ne se sentait pas bien et qu’il a demandé à son enseignant de contacter sa mère. Son enseignant lui a alors demandé de se diriger vers le bureau du maître d’école pendant la récréation.

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Selon le récit de l’enfant, une femme dans le bureau l’aurait informé qu’elle ne contacterait pas ses parents. Néanmoins, il est resté dans le bureau, où l’employé lui a remis son portable. Après l’appel, elle a repris l’appareil du mineur, car son utilisation est désormais interdite pendant les heures de classe. Elle a mis le téléphone dans un tiroir, mais l’écolier s’est vexé et est entré dans le bureau pour reprendre son bien.

Une enseignante l’a réprimandé et le mineur a menacé de l’agresser. Une autre adulte est intervenue pour lui dire : « Arete, ki to pe gagne ? » L’enfant a lancé : « Mo bizin mo portab. » Ce dernier a avancé qu’une employée de l’établissement l’aurait emmené près des toilettes pour le gifler. Sauf que le petit s’est saisi d’une serpillière et devait assener un coup à l’adulte. D’autres enseignants sont intervenus pour le calmer. Selon l’écolier, elle lui aurait dit : « Res trankil, mwa osi mo kapav fer kouma twa. Mo kapav anvway mo bann dimounn dan site. » La police de Flacq a ouvert une enquête pour faire la lumière sur cet incident.

Par ailleurs, une enseignante (41 ans) exerçant dans une école primaire à Morcellement Saint-André a déposé plainte à la police de Plaine-des-Papayes pour outrage. Elle avance que mardi, vers 12h45, le parent d’une écolière s’est mis devant l’entrée de la classe et se plaignait de la distribution des livres. Selon la quadragénaire, le parent en question a signifié son intention d’aller de l’avant avec ce cas.

« Kifer mo zanfan pa finn gagn liv ? To enn pares, to nek absan », a-t-elle demandé. L’enseignante s’est sentie humiliée, car la scène s’est déroulée devant des membres du personnel enseignant et des élèves.

La police a ouvert une enquête pour savoir comment un parent a pu avoir accès à l’enceinte de l’école pendant les heures de classe. D’ailleurs, l’individu a déjà eu des démêlés avec la police dans le passé.

Finalement, une collégienne de 14 ans a affirmé avoir subi une agression à la gare de l’Immigration à la sortie des classes mardi. Elle attendait le bus dans la zone réservée aux passagers pour Baie-du-Tombeau quand une autre collégienne se serait approchée d’elle. Selon la collégienne, celle-ci l’a tirée par les cheveux et s’est mise à la gifler. D’autres jeunes sont intervenus pour les séparer.

Même si elle n’a pas été blessée, la mineure a souhaité une assistance médicale. Elle dit connaître la suspecte et ajoute que toutes deux ne sont pas en bons termes.

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