Un curieux mouvement a été enregistré, ces derniers jours, au sien de la profession légale. Les ténors du barreau, surtout ceux qui ont une bonne réputation, ont été très sollicités par des individus proches de l’ex-gouvernement, plus particulièrement ceux qui avaient été nommés à la présidence ou comme membres des conseils d’administrations des corps paraétatiques. Avec l’annonce d’ouverture d’enquêtes sur les décisions prises par ces conseils d’administration, leurs membres semblent penser qu’ils pourraient avoir besoin, dans un proche avenir, d’une assistance légale. C’est ce qui explique cette ruée vers les avocats. Curieusement, ces proches de l’ex-gouvernement ne semblent pas avoir fait appel à ce qu’on appelait la « legal dream team » du MSM.
Cette équipe d’hommes et de femme de loi qui s’occupaient des affaires légales de l’ex-Premier ministre et qui avaient défendu l’ex-Commissaire de Police quand ce dernier, soutenu par le gouvernement, avait attaqué le Directeur des Poursuites Publiques. Il est a souligner que les fees de cette « legal dream team », dont un QC britannique, avaient été payés des fonds publics. Par ailleurs, un des nominés interpellé actuellement par la police dans le cadre de l’affaire MIC qui avait, au départ, retenu les services d’un des membres de l’ex « legal deral team » de PKJ, aurait entrepris des démarches pour changer d’avocat.