Souveraineté et Intégrité Territoriales : Chagos: le compte à rebours!

Londres: « There’s a ticking clock. If they want the money and they want the deal, then there is a hard deadline coming up » Ultimes consultations avec Washington pour le Clearance sur les détails du Diego-Garcia £ 8,9 Billion Deal avant le feu vert pour l’accord bilateral Le Foreign Secretary à Sky News: « This is a good deal and that is why it was a deal that the Pentagon, the White House, the State Department said was a good deal »

En cette fin de semaine, soit à Jour J -10 de l’investiture de Donald Trump en tant que 47e president des États-Unis, les consultations entre Port-Louis et Londres au sujet du Chagos Deal donnent l’impression d’un Almost There, even if it is not There Yet. Le compte à rebours est déjà enclenché pour une annonce conjointe et simultanée des deux gouvernements au sujet d’un accord portant sur la restitution de la souveraineté de Maurice sur l’archipel des Chagos avec le bail de Diego-Garcia pour abriter la base militaire et nucléaire des États-Unis. Les derniers recoupements d’informations effectués par Le-Mauricien auprès des sources avisées dans la soirée d’hier laissaient comprendre que la dernière étape, soit des consultations sur le Package agréé ont été initiées par le Royaume Uni avec les États-Unis. Une fois le feu vert de Washington Secured, les deux gouvernements devront confirmer avoir scellé un accord formel.

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Du côté de Port-Louis, avec la mission dirigée par l’Attorney General, Gavin Glover, se trouvant à Londres depuis le début de la semaine, l’on suit avec attention les derniers Moves des Britanniques tout en évitant de faire le moindre commentaire en public au sujet de l’état des négociations avec le 13e round en cours à Londres. À ce stade, la satisfaction demeure le Frontloading, à la demande de Maurice, du Diego-Garcia £ 8,9 Billion Deal pour le bail de 99 ans de la base américaine stratégique dans l’océan Indien. Le tout est sujet à l’accord formel de l’Administration américaine.

Toutefois, les déclarations et commentaires des autorités britanniques rapportées dans la presse internationale au cours de ces dernières 36 heures laissent comprendre qu’un dénouement serait imminent dans le dossier des Chagos. D’abord, les Anglais ont maintenu leur position qu’il ne sera nullement question de reviser à la hausse le montant de la compensation en contrepartie à la base de Diego-Garcia. C’est ce que confirme le quotidien The Times de Londres dans son édition d’hier.

« The total settlement of about £8,9 billion is not expected to be larger than in the original deal. But negotiators hope that the upfront payment will satisfy the demands of the new Mauritian government, which has inherited a large budget deficit. If accepted, ratification in parliament is expected to take place over several months », indique ce quotidien en rapportant une déclaration d’un porte-parole du UK Governement à l’effet que « there’s not a bottomless pit of money we can sign over. There’s a ticking clock. If they want the money and they want the deal, then there is a hard deadline coming up. »

De son côté, intervenant sur Skynews, hier, le Foreign Secretary, David Lammy « refuses to rule out keeping Chagos Islands as the UK Government’s deal to hand them over to Mauritius hangs in the balance. » Il devait poursuivre en soulignant que « this is the deal on the table. It is a negotiation but it takes two sides to get us there. »

Le Foreign Secretary britannique devait revenir de manière systématique sur l’expression Good Deal. « The Mauritian government will soon recognise that this is a good deal for them », s’est-il appesanti en ajoutant que « but I have to say, this is the deal on the table to the new government. As they get into the detail and obviously, it has taken them some time to get into the detail, they are only two months in office, they will recognise that this is a good deal for them. »

Confronté sur Skynews à l’éventualité d’un échec de ces négociations avec Maurice, David Lammy devait mettre l’accent sur le fait que «well, look, this is a good deal and that is why it was a deal that the Pentagon, the White House, the State Department said was a good deal; it is why the other superpower in the region, India, said it was a good deal. »
Le chef de la diplomatie britannique ne ratera pas de conclure avec une flèche du Parthe à l’encontre de la Chine à l’effet que « the only superpower that said it is not a good deal is China. We are discussing this with the new government in Mauritius and let us see where we get to. »

Tout un chacun s’accorde à avancer que la fin de cette semaine pourrait s’avérer être déterminante dans la fin du processus de décolonisation même avec le maintien de la base militaire américaine…

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