Un policier (40 ans) et une dame (31 ans) ont été victimes d’agression à la Place d’Armes, mercredi. Ils avaient tenté de raisonner deux jeunes pour leur comportement sur la voie publique.
La trentenaire avance que dans l’après-midi, elle quittait la rue John-Kennedy pour marcher jusqu’au Head Office de la SBM quand elle a vu deux jeunes qui allumaient des pétards sur le trottoir. Comme cet acte était dangereux pour le public, elle a tenté de raisonner l’aîné (25 ans). Ce dernier et le mineur (14 ans) ont pris un malin plaisir à la critiquer.
La plaignante a préféré poursuivre son chemin alors que le duo, accompagné d’une femme (58 ans), a lancé des propos injurieux à son encontre. La trentenaire avance que le mineur est venu à sa hauteur pour la gifler devant des membres du public. Elle s’est sentie humiliée par cet acte.
Entre-temps, un constable de la Criminal Investigation Division (CID) de Metro Sud, qui passait par la Place d’Armes, a assisté à cette agression. Il était le seul à intervenir pour aider la victime alors que des membres du public sont restés indifférents. Les deux suspects se sont mis à l’agresser au visage et il est tombé à terre. Il a subi des blessures au visage et devait se rendre à l’hôpital Jeetoo plus tard afin de recevoir des soins.
Malgré ses saignements, c’est le policier qui a accompagné la trentenaire jusqu’au Police Post du Marché Central pour obtenir de l’aide face à des passants qui ne se sont pas sentis concernés par cet acte de violence. Pendant le trajet, le quinquagénaire s’est mis à les insulter en public en balançant des jurons. La plaignante a, elle aussi, sollicité une assistance médicale après cet incident. Elle était surtout affectée psychologiquement.
La police a arrêté les trois protagonistes dans les rues de Port-Louis le même jour. Le jeune de 25 ans a été placé en détention à Alcatraz alors que le mineur a été envoyé au Centre juvénile de Petite-Rivière. Ils font l’objet de deux accusations provisoires d’agression.
La quinquagénaire a été autorisée à partir, avec comme condition de rester à la disposition de la police pour enquête. Il n’est pas à écarter qu’elle réponde d’une accusation provisoire de Insult ultérieurement.