Dans un message publié sur sa page Facebook, Arvin Boolell pointe du doigt des avocats, des juristes et un ancien ministre notaire qu’il accuse d’être « clairement coupables » de comportements contraires à l’éthique et à la justice, tout en soulignant l’absence de sanctions et de poursuites à ce jour. Pour Arvin Boolell, « ils ne devraient pas s’en sortir impunément ».
S’appuyant sur les retours de ses amis juristes, il note que les conversations privées et appels téléphoniques enregistrés ne sont pas considérés comme admissibles devant les tribunaux. Un obstacle qui, selon lui, ne doit pas occulter l’importance de scruter les agissements de certaines figures.
Il est selon lui impératif de se tourner vers les présidents du Bar Council, de la Law Society and Chamber of Notaries, sur cette affaire. « La question de l’intégrité judiciaire ne saurait attendre, surtout dans des cas où des conversations enregistrées, impliquant notamment Mme Sonah Ori et l’ancien Commissaire de Police, laissent penser à une influence sur des affaires judiciaires cruciales », déplore-t-il.
L’une des révélations les plus troublantes concerne les échanges supposés entre l’ancien Premier ministre, Pravind Jugnauth et Bissoon Mungroo, oncle de la magistrate M. Juggernauth, en lien avec le meurtre de Soopramanien Kistnen. Qualifiant ces interactions de « choquantes », Arvin Boolell questionne le rôle de l’Exécutif sous l’ancien régime de Pravind Jugnauth.
Un autre point controversé soulevé par Arvin Boolell concerne l’utilisation par un ministre de son bureau de notaire pour faciliter le traitement des demandes d’Environmental Impact Assessment l (EIA) auprès de son propre ministère. Pour lui, cet exemple illustre un « régime corrompu » et des pratiques qui ne sauraient être tolérées.
Pour ce dernier, la réponse doit passer par la création d’un tribunal spécial chargé d’examiner ces cas de manière rapide. « Il faut stopper la perversion », a-t-il écrit.