Restylé en début d’année 2024, le Porsche Taycan élargit sa gamme avec l’arrivée d’une variante GTS et d’une version Taycan 4 à transmission intégrale.
Début 2024, Porsche retouchait sa berline électrique Taycan, aussi déclinée en carrosserie Taycan Sport Turismo et en variante baroudeuse Cross Turismo. Comme toujours chez Porsche, la gamme évolue avec l’ajout de variantes au fil des mois. Cet automne, c’est au tour de deux nouvelles versions d’apparaître au catalogue : la GTS et la Taycan 4 à transmission intégrale.
En effet, la sportive électrique allemande a, le 12 novembre, introduit la version GTS pour Gran Turismo Sport. Celle-ci affiche une puissance maximale de 605 ch, et même 700 ch en mode Launch Control. Soit 102 ch de plus que la version précédente. Une fonction de boost temporaire permet d’ajouter 96 ch supplémentaires à la cavalerie d’une simple pression sur un bouton, par exemple, lors d’un dépassement. Le couple peut atteindre 790 Nm avec le mode Launch Control.
La variante GTS abat le 0 à 100 km/h en 3,3 s, soit 0,4 s de moins qu’avant. Elle peut franchir les 200 km/h en 10,4 s (- 1,6 s) et atteindre les 250 km/h en vitesse de pointe. Pour autant, elle est toujours aussi efficiente, voire même plus avec les améliorations du restylage, puisqu’elle atteint 628 km d’autonomie. C’est plus de 120 km de plus qu’auparavant.
La version GTS, à la fois disponible en berline et en break Sport Turismo, se distingue par de nombreux éléments de design, comme les détails sombres (noir ou anthracite), les pare-chocs équipés d’inserts noir brillant, les rétroviseurs noirs ou encore les jantes de 20 ou 21 pouces à la couleur spécifique. L’habitacle reprend en partie les matériaux utilisés pour le Taycan Turbo GT, avec plusieurs options de personnalisation en Race-Tex ou en cuir. Des affichages spécifiques sont également implantés dans les compteurs et le système multimédia, tandis qu’une signature sonore spécifique existe, comme pour la variante Turbo S.
Pourquoi la victoire de Donald Trump est une mauvaise nouvelle pour certains constructeurs ?
Avec l’élection de Donald Trump, certains constructeurs commencent à se demander à quelle sauce ils vont être mangés. Audi, notamment, qui pourrait s’inquiéter vis-à-vis des ventes de son best-seller mondial, le Q5.
Ford, General Motors, BMW, Audi… la liste des constructeurs pour qui l’élection de Donald Trump pourrait autant être un bon point qu’un gros inconvénient est importante. L’ex-Président de la Maison Blanche retrouvera ses quartiers au mois de janvier et, cette fois, à la différence de la précédente mandature, il aura quasiment les « pleins » pouvoirs puisque les assemblées et chambres de représentants sont à tendance républicaine. Il aura, donc, de la liberté d’action pour mettre en œuvre son protectionnisme exacerbé d’un marché US déjà replié sur lui-même depuis l’Inflation Reduction Act. Mais Donald Trump ne compte pas seulement viser les Chinois. Les voisins mexicains sont également dans le viseur.
Le Q5, cette Audi à la sauce tex-mex
Alors que Donald Trump a agité la menace d’une surtaxe à 100% pour Stellantis qui réfléchit à délocaliser une partie de sa production au Mexique, le groupe Volkswagen pourrait déjà en payer les frais. Le Q5 est, en effet, uniquement assemblé au Mexique (en plus de la Chine avec la co-entreprise). Une quasi « anomalie » dans le portefeuille allemand qui comporte de nombreux modèles fabriqués en Europe. Mais en cas de taxe sur les importations mexicaines, le Q5 pourrait subir un coup d’arrêt, alors qu’il est le best-seller mondial d’Audi. Cela ne devrait pour l’instant pas poser de problèmes sur les exportations vers l’Europe, mais les États-Unis d’Amérique restent un marché majeur pour ce type de SUV.
En tout cas, la menace de la taxe douanière brandie par Donald Trump ne semble pas avoir effrayé Toyota qui a annoncé un investissement de 1,45 milliard d’euros au Mexique pour ses deux usines déjà implantées sur place. Rappelons que Toyota produit des pick-up, 4×4 et SUV très prisés aux États-Unis.
Volvo 240 : pour ses 50 ans, voici un très bel hommage néo-rétro !
En 2024, la Volvo 240 fête ses 50 ans. Le designer indépendant Jordan Rubinstein-Towler lui rend un bel hommage. Un univers dont elle arbore tou
s les codes, qu’ils soient technologiques ou stylistiques. Une stratégie tournée vers l’avenir sans avoir besoin de jeter un coup d’œil dans le rétroviseur.
C’est pourtant la démarche que vient d’opérer le designer indépendant Jordan Rubinstein-Towler, qui s’est attaqué à un mythe de la marque, la Volvo 240. Cette dernière célèbre cette année ses 50 ans. Modèle majeur pour la firme de Göteborg, la Volvo 240 fit une honorable carrière de 1974 à 1993 avec, à la clé, un très beau succès commercial. Sa production dépassa les 2,6 millions d’unités. Jordan Rubinstein-Towler a logiquement débuté sa phase de création à l’aide de sketchs design préliminaires. Des crayonnés mettant en scène les formes parallélépipédiques du véhicule, atténuées en jouant graphiquement sur une livrée bicolore. Tandis que l’emploi de grandes roues et d’une surface vitrée amincie dynamisent l’ensemble.
Dans un second temps, avec le renfort de l’ordinateur et de la modélisation en 3D, les proportions reviennent davantage en conformité avec l’origine. L’idée étant, bien entendu, de ne pas dénaturer ce déménageur de choc pour en faire un break de chasse qui n’eut aucun sens. D’autant qu’en 2014, le concept Volvo Estate, réalisé de manière tout à fait officielle par la marque, œuvrait en ce sens.