Le Guide - Législatives 2024

La faillite des services de sécurité du PM

La fuite de la conversation entre le Premier ministre et son Cabinet Secretary, Mr Ballah, soulève effectivement de sérieuses questions sur la sécurité au sein même du bureau du PM (PMO). Si, comme l’a été affirmé au sommet de l’État, il s’agit d’un cybercrime, on est en droit de se demander comment des brèches de sécurité aussi flagrantes ont pu exister. Cette faille, si elle est avérée, met en cause la capacité des services de sécurité à protéger les informations sensibles de l’État, ce qui aurait dû être leur priorité.

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Après une décennie de gouvernance sous Pravind Jugnauth, des attentes minimales existent quant à la sécurisation des données critiques, particulièrement au sein du PMO. Il est légitime de se demander ce que faisaient les conseillers étrangers , en sécurité, grassement rémunérés et les équipes dédiées depuis tout ce temps. Ce type de manquement pourrait justifier une remise en question totale du dispositif de sécurité, voire des démissions dans les rangs de ceux qui étaient chargés de protéger le sommet de l’État. Oui, puisqu’ils ont failli, la démission de tout le service de sécurité autour du PM s’impose.

Ce scandale témoigne non seulement d’une faille technologique, mais aussi d’une carence dans la gouvernance de la sécurité informatique et de la sécurité tout court autour du PM. Une enquête approfondie est attendue pour déterminer comment cet incident a pu se produire et si d’autres données ont été compromises.

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