Les membres de l’Alliance du Changement appellent au calme après la suspension des réseaux sociaux dans le pays. Ce vendredi après-midi, ils ont pris la parole lors d’une conférence de presse pour aborder cette mesure controversée.
Le leader du Parti Travailliste, Navin Ramgoolam, a dénoncé un acte « désespéré » du gouvernement à quelques jours des élections législatives. « Zot pe rodd teyn dife ek lesans. Pa sed a provokasion, pa donn li rezon pou renvway eleksion », a-t-il lancé, exhortant les citoyens à éviter les provocations.
Paul Bérenger, leader du MMM, a pour sa part fustigé « l’hypocrisie » du gouvernement dans cette affaire, exigeant le rétablissement immédiat de l’accès aux réseaux sociaux.
Shakeel Mohamed a déploré une « violation de l’article 12 de la Constitution », qualifiant cet acte de « très grave ». Rappelant l’absence de mesures similaires dans d’autres cas, il a souligné : « Me kan lavwa Pravind ek so madam zot trouv li en problem. Li pe servi so povwar pou so lintere ek lintere so fami. »
Ashok Subron, lui, a affirmé que le pays se trouve dans un « état d’urgence digital ». Selon lui, cette situation est sans précédent et exige de ne pas se laisser distraire des véritables enjeux. « Nou sanz sa gouvernman-la pou liber pei-la », a-t-il ajouté. Richard Duval a également pris la parole, estimant que le gouvernement « pe fer bann travay sal », en affirmant que l’Alliance du Changement ne se laissera pas intimider par le régime en place.