Le Commissaire de Police, Anil Kumar Dip, s’est exprimé pour la première fois au sujet des « Moustass Leaks » où des voix lui sont attribuées et a indirectement rejeté les accusations ce matin. Lors d’une déclaration à la presse aux Casernes centrales, il a affirmé que ces bandes sonores avaient été manipulées et qu’ils impliquaient l’usage de l’intelligence artificielle.
Ce dernier affirme, « nou dan enn pei demokratik, kot liberte expression ekziste, me ena osi bann provision kan viol liberte expression. Zot pou remarke ki dan sa bann sonore-la ena bokou lavwa bann haute personalite y kompri mo lavwa. Ek ki pe fer krwar ki nou pe fer bann pratik ilegal. Sa pe poz prezidis a bann institision »
Il est d’avis que,« bann zouti ki kapav servi pou kre desord, destabiliz pei se utilizasion bann fake news ek utilisation AI ». Ce dernier précise avoir mis en place des équipes de police afin d’éviter des dérapages.
« C’est regrettable de voir ces vidéos. Nous avons reçu des plaintes de certaines personnes concernées par cette affaire. La liberté d’expression existe, mais il y a des limites à ne pas dépasser, et nous sommes parfois contraints d’agir. Nous avons ouvert une enquête et nous bénéficions de l’aide de certaines institutions, comme CertMu qui a la responsabilité pour parler à Facebook, pour parler à Tiktok pour fermer des pages. Et il y a des critères pour que cela se fasse. »
Il soutient que ces réseaux se basent sur des critères spécifiques pour faire supprimer des contenus. Il poursuit, « Nous savons de quoi l’intelligence artificielle est capable. Ils ont associé des propos à caractère communal. Hier, j’ai rencontré Monseigneur Durhone et d’autres leaders religieux de la communauté musulmane. Après avoir clarifié la situation, ils sont satisfaits de mes explications ».
Ce dernier lance un appel à la population: « Nous traversons actuellement une période délicate, et la police met tout en œuvre pour garantir que les élections se déroulent dans les meilleures conditions. Nous déplorons les dérapages à caractère communal, tels que les propos tenus dans les enregistrements audio. Nous appelons la population à ne pas tomber dans ce piège. »
Anil Kumar Dip, se demande ainsi, « Je pose une seule question : quel intérêt aurait un Commissaire de Police à falsifier un rapport ? Je vous assure que je n’interviens dans aucune enquête. Si l’autopsie a été réalisée en 2023, pourquoi avoir attendu la veille des élections pour diffuser cet enregistrement ? Avez-vous un agenda caché ou s’agit-il d’une simple vengeance ? » Il ajoute également : « Je mets en garde ces individus. Ils ont attendu les élections pour manipuler l’opinion publique et semer le désordre. La police est apolitique et nous continuerons notre travail. L’enquête se poursuit avec l’aide de certaines institutions internationales, et nous mettrons rapidement la main sur les responsables. »
Il affirme qu’il y a eu manipulation et recours à l’intelligence artificielle, tout en tentant de rassurer la population.