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Vallée Pitot — Meurtre de Noorezza Abdoolah : Sa fille (14 ans) aurait protégé son petit ami, le présumé meurtrier

Rebondissement de taille dans le meurtre de Noorezza Abdoolah. La Major Crime Investigation Team (MCIT) a arrêté la fille (14 ans) de la victime, la soupçonnant d’avoir protégé son petit ami (16 ans) dans cet acte sordide à Vallée-Pitot. Elle a été inculpée à la Children’s Court vendredi et elle est placée au centre correctionnel pour filles à Petite Rivière. Elle a gardé le silence depuis son arrestation et ce n’est que la semaine prochaine que la police compte l’interroger en présence d’une Responsible Party. Néanmoins, les limiers disposent des éléments accablants contre elle.

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Le suspect, un collégien résidant le nord de l’île, a expliqué à la MCIT qu’il avait fait la connaissance de sa copine à travers un ami commun. Elle l’invitait chez elle lorsque les autres occupants de la maison partaient au travail. Il ajoute qu’elle lui a confié certains faits sur sa vie personnelle. La relation entre la jeune fille et sa mère était tendue. D’ailleurs, Noorezza Abdoolah s’était tournée vers la Child Development Unit (CDU), car la mineure ne l’écoutait pas et elles se disputaient souvent. Il y avait eu un moment où mère et fille ne s’étaient plus adressé la parole, alors que les officiers de la CDU avaient essayé de trouver un terrain d’entente.

Le présumé meurtrier a déclaré que le mercredi 2 octobre, sa copine l’avait contacté pour l’informer que sa mère allait partir au travail et qu’il n’y aurait personne à la maison. Comme les deux collégiens n’avaient pas de papier d’examens à prendre, ils avaient décidé de passer un peu de temps ensemble.

L’adolescent s’était rendu à Vallée-Pitot, où la mineure lui avait ouvert la porte. Ils avaient commencé à flirter dans le salon. Entre-temps, la quadragénaire n’était pas partie au travail, car elle soupçonnait que sa fille allait recevoir quelqu’un à la maison durant son absence. Elle était rentrée en catimini et devait les surprendre. Une dispute avait éclaté et la fille avait demandé à sa mère de ne pas se mêler à sa vie privée.

Cette période avant le crime intéresse davantage la MCIT, car les limiers disposent des allégations que la mineure aurait incité son copain à agresser la victime. Dans un premier temps, le collégien a prétendu qu’il se serait défendu avec une planche, avant d’avouer qu’il avait étranglé Noorezza Abdoolah.

La police estime que la fille aurait protégé son copain, car elle n’avait pas donné l’alerte après le meurtre. Elle avait attendu le départ du suspect en laissant sa mère au sol. C’est un voisin qui avait trouvé Noorezza Abdoolah au sol et devait appeler son fils qui était au travail. Ce dernier avait transporté sa mère à l’hôpital Jeetoo avec l’aide d’un oncle. Un médecin devait alors constater le décès.

Entre-temps, la mineure avait allégué que trois voleurs étaient entrés chez elle et qu’ils auraient tué sa mère. Elle s’était prétendument enfermée dans la chambre en attendant leur départ. Sa version n’avait pas passé le credibility test, car rien n’a été volé dans la maison et elle n’avait pas sollicité l’aide des voisins ou ses proches à travers son téléphone cellulaire.

La collégienne avait même affirmé que les voleurs s’étaient enfuis par la montagne à Vallée-Pitot, ce qui avait poussé la police à déployer l’hélicoptère pour des recherches. Alors qu’entre-temps son copain marchait dans les rues de Vallée-Pitot pour se diriger vers l’arrêt d’autobus. Sans compter qu’elle avait refusé de remettre son cellulaire à la police pour examen après le crime. Tous ces éléments ont poussé la police à l’arrêter pour complicité alléguée dans le meurtre de sa mère.

L’enquête de la police se poursuit.

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