Campagne électorale – Noise regulations : Le CP Dip « coupe le son » sur la place publique

Le folklore accompagnant la campagne électorale ne sera peut-être pas cette fois le même que lors des précédentes éditions, lorsque des véhicules munis de haut-parleurs sillonnaient les quartiers pour annoncer la tenue des réunions politiques. Le commissaire de police a en effet émis un communiqué hier faisant état de la Regulation 4 de l’Environment Protection (Control of Noise). Par ce règlement, personne n’a désormais plus le droit d’utiliser de haut-parleur, d’amplificateur, d’instruments de musique ou électriques, voire de tout appareil mécanique visant à émettre du son dans une place publique, sauf autorisation du bureau du commissaire de police.

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La police autorisera ainsi leur utilisation pour les événements sociaux, culturels, religieux et électoraux. Néanmoins, précise le communiqué, la police pourra imposer des conditions préalables à l’organisateur. Quant à ceux qui enfreignent la loi, ils sont prévenus : ils risquent une amende pouvant atteindre Rs 50 000. Et le double en cas de récidive, en plus d’une peine d’emprisonnement de maximum 12 mois. La police ne précise toutefois pas le délai minimum afin de prévenir la police de l’utilisation de haut-parleurs et autres diffuseurs sonores.

Sur le terrain, les policiers n’ont pas d’indication claire en ce qui concerne les petites réunions qui se déroulent dans la cour des maisons, et où des micros ou autres instruments sont utilisés. « Les habitations des particuliers ne sont pas des endroits publics », explique-t-on du côté de la police. « Même si la plupart du temps, les candidats s’adressent à une petite assistance, naturellement, il y a eu des cas dans le passé où des amplificateurs ont été utilisés pour que le voisinage puisse entendre les messages politiques. »

En ce qui concerne la tenue des réunions élargies dans des salles ou des lieux publics, la police explique que ces endroits ne sont pas concernés par les Noise Regulations. « Il y a eu un communiqué du commissaire de police mardi à l’intention de ceux souhaitant organiser des réunions. Ils doivent recevoir l’aval de la police après un Written Notice sept jours avant l’événement. Dans ce cas, il est normal qu’un amplificateur, un micro ou d’autres moyens soient utilisés, du moins si la police accorde le feu vert pour la réunion. »

Aussi sont principalement concernés par les règlements ceux ayant fixé de haut-parleurs sur leurs véhicules en vue d’annoncer la tenue de réunions de quartier. « Aujourd’hui, la tenue d’une réunion ou d’un meeting est postée et partagée par les internautes sur les réseaux sociaux. Avec l’ère numérique, certaines pratiques sont appelées à disparaître », poursuit-on. Le fameux « Alo alo. elekter, elektris » semble donc désormais appartenir au passé.

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