Alliance du Changement : « Le régime sortant a instauré un état de surveillance permanent des citoyens»

En attendant la présentation officielle des candidats, les choses s’activent sur le terrain à Beau-Bassin/Petite-Rivière (No 20). L’Alliance du Changement a déjà procédé à la distribution d’une communication, sous la plume des trois candidats mauves. Faisant un bilan des cinq dernières années, le trio Bhagwan/Quirin/Foo Kune explique que cette période a été marquée par « des atteintes sans précédent » à la démocratie parlementaire et l’indépendance des institutions.

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« Nous avons, en dépit des entraves, des abus, des suspensions et des expulsions du Speaker, défendu les intérêts du pays, et des habitants de la circonscription », disent-ils.  Les députés sortants du No. 20 soutiennent que l’infrastructure publique, la construction de drains, l’éclairage des routes, la salubrité publique et l’accès aux jeunes et aux seniors aux facilités sportives et de loisirs ont fait l’objet de leurs interpellations parlementaires.

Faisant appel à la réflexion des électeurs de Beau-Bassin/Petite Rivière, les trois parlementaires sortants de l’opposition soulignent que « le gouvernement MSM a rendu votre vie amère et assombri votre avenir, poussant de nombreux jeunes à chercher dans l’exil, un ciel meilleur. » Ils ajoutent que pendant la pandémie, alors que le « Covid semait la mort, des petits copains du pouvoir n’y trouvaient qu’une aubaine de plus de gonfler leur compte en banque et a ce stade un épais mystère perdure en raison d’une enquête qui traîne. »

Rajesh Bhagwan, Franco Quirin et Karen Foo Kune évoquent également le naufrage du Wakashio, dénoncent que « le gouvernement a été infiltré par la mafia du jeu et de la drogue et que le régime MSM a instauré un état de surveillance permanent des citoyens. » Ils ajoutent que les adversaires politiques du gouvernement ont été « persécutés » ou « victimes de planting.»

Enfin, concernant l’ultime rendez-vous aux urnes, les candidats de l’opposition mettent en garde contre les « bribes pré-électoraux rendus quasi obligatoires en raison de l’immense impopularité du gouvernement » et soutiennent que la priorité pour le pays est « une nouvelle gouvernance et un assainissement des institutions mais aussi le rétablissement du pouvoir d’achat.»

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