Corps para-étatiques – SICOM : demande de révision salariale (+35%) avec effet rétroactif

La SICOM Employees Union monte au créneau pour réclamer sa part du gâteau après les annonces concernant le Pay Research Bureau (PRB) et la mise en application de la relativité salariale. Bose Hoolass, le président du syndicat, avance que les employés de la SICOM opèrent sous un régime différent, et qu’une révision salariale est prévue en juillet 2025. Il réclame ainsi que celle-ci soit applicable à compter de janvier, comme c’est le cas pour le PRB. De plus, ajoute-t-il, contrairement à d’autres secteurs du gouvernement, l’ajustement salarial n’a pas eu lieu.

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Les employés de la SICOM, compagnie appartenant au gouvernement, sont en grogne. Contrairement à leurs confrères des autres départements du gouvernement, ils n’ont pas eu d’allocation intérimaire par rapport à la relativité salariale. Si certaines catégories d’employés ont reçu une lettre, leur indiquant que les ajustements seront effectifs à partir du mois d’octobre, d’autres, eux, sont toujours dans le flou.

Devant cette situation, la SICOM Employees Union va plus loin que la relativité salariale dans ses revendications. Bose Hoolass indique : « Les employés de la SICOM ne sont plus couverts par le PRB depuis longtemps. À la place, la direction nommait un commissaire salarial pour des révisions de salaires chaque trois ans. Toutefois, nous n’avons pas toujours été satisfaits de cette formule. C’est pour cela que pour le prochain exercice, qui doit avoir lieu en juillet 2025, nous avons opté pour le Collective Bargaining. »

Cependant, le Premier ministre, Pravind Jugnauth, ayant annoncé que le prochain rapport du PRB, prévu pour décembre 2025, sera applicable à compter de janvier, la SICOM Employees Union plaide pour la même considération. « Étant donné que la SICOM est également une Government-Owned Company, nous estimons que notre demande est légitime », affirme-t-il.

Le syndicat a déjà formulé une requête pour une révision salariale de l’ordre de 35%. Une correspondance en ce sens a été adressée au Premier ministre. Il ajoute : « Le Premier ministre est en train d’entreprendre beaucoup de choses en faveur des jeunes, des personnes âgées et des fonctionnaires, entre autres. Nous aurions aimé être considérés également. »

Par ailleurs, la SICOM Employees Union se bat pour un autre dossier un suspens : la deuxième phase du Voluntary Retirement Scheme. « Il y a eu une première phase en 2017. Ce qui a permis d’ailleurs à l’ancienne CEO, Karuna Bhoojedhur Obeegadoo, de prendre sa retraite à 50 ans. Par la suite, elle est revenue à la SICOM quatre ans plus tard en tant que Chairperson. Tout ce que nous lui demandons aujourd’hui, c’est de nous donner la même chance », met en exergue Bose Hoolass.

Le syndicat a en effet formulé une requête pour la deuxième phase du VRS au conseil d’administration de la SICOM à partir de décembre prochain. « Nous nous sommes même montrés compréhensifs en acceptant que le barème soit de 55 ans au lieu de 50, comme c’était auparavant. Malheureusement, nous n’avons aucune réponse favorable de la direction, ni du conseil d’administration », fait-il ressortir.

Pour Bose Hoolass, l’argument avancé est qu’il y a un manque de personnel. « Pourtant, on est en train de recruter. Il y a même des jeunes qui arrivent et qui sont propulsés Team Leader peu de temps après. » Il lance ainsi un appel au Premier ministre pour qu’il « mette de l’ordre » à la SICOM.

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