À la fin du dernier exercice financier, le groupe MCB, la plus importante banque commerciale, a réalisé une solide performance en générant des bénéfices nets de Rs 16 milliards, soit une hausse de 13,5% par rapport à la période correspondante de l’année dernière. Cette performance est attribuable à la résilience des opérations locales, et surtout à une contribution accrue des activités internationales de la banque, représentant 60% des résultats du groupe.
Commentant le bilan, qui a été avalisé par le conseil d’administration, hier, Jean Michel Ng Tseung, Chief Executive – MCB Group Ltd, a déclaré : « Nous sommes très satisfaits de la performance réalisée pour cette année financière. Nous poursuivons notre stratégie de développement tout en investissant dans nos principaux pôles de croissance et en renforçant notre gestion des risques. Dans un contexte qui reste très dynamique, le groupe demeure prudemment confiant quant à sa capacité à maintenir une performance financière résiliente pour l’année financière 2024/25, sous réserve d’événements imprévus. »
Ainsi, avec un dividende intérimaire de Rs 9.50 par action déjà payé en juillet dernier, le groupe MCB a déclaré un dividende final de Rs 13,50 par action, payable en décembre 2024.
Les principaux paramètres de performance s’établissent comme suit : le produit net bancaire du groupe a augmenté de 16,0% pour s’établir à Rs 36,9 milliards. Les revenus nets d’intérêt ont progressé de 22,5% pour atteindre Rs 24,2 milliards, soutenus par la croissance du bilan et de meilleures marges sur les actifs détenus en devises étrangères dans un contexte de taux d’intérêt élevés sur le plan international.
Les revenus hors intérêts ont augmenté de 5,4% pour s’établir à Rs 12,7 milliards, principalement grâce aux activités de financement du commerce et de paiements. Les revenus liés aux opérations de change ont, pour leur part, connu une hausse de 14,9%. Le groupe maintient un niveau de capitale confortable, avec un ratio de solvabilité de 20,5%, dont 18,0% sous forme de Tier 1.
La croissance mondiale devrait rester stable, soutenue par un ralentissement de l’inflation et la baisse des taux d’intérêt par les principales banques centrales. Cependant, une escalade des tensions géopolitiques pourrait affecter les perspectives économiques des pays dans lesquels le groupe opère. À Maurice, l’économie devrait poursuivre sa progression, portée par les solides performances des secteurs de la construction, du tourisme et des services financiers, entre autres.