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Betamax Saga – Bhunjun : « Le GM a cassé en 3 semaines un contrat qui a pris 2 ans pour être signé »

Vikram Bhunjun, le patron de Betamax, n’a pas caché son mécontentement hier à l’encontre de la State Trading Corporation (STC), qui n’a toujours pas fourni à la commission d’enquête les chiffres des importations des carburants ces dernières années. Auditionné par la commission présidée par la juge Carol Green-Jokhoo une nouvelle fois, hier, il a fait comprendre que cela faisait plus de huit semaines qu’il a réclamé ces informations de la STC mais en vain.

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« Ce gouvernement a cassé en moins de trois semaines un Contract of Affreightment qui a pris deux ans pour être signé. They are very efficient at times », a-t-il fait part, soutenant que « pe atann ek labouzi rouz ». La STC à travers son représentant légal, Me Ravi Rutnah, avait fait comprendre, mardi, que ces informations allaient être communiquées mais qu’entre-temps l’officier, responsable de cette compilation, était en congé. « I don’t think they will provide, Chair. Those prices are public knowledge and STC is pretending this is not public knowledge », fait-il comprendre.

Vikram Bhunjun a alors produit un document de Statistics Mauritius mettant en avant que le « freight costs arise to around 50 USD a ton as opposed to 25 USD they would be paying to Betamax ». « Because the price is expensive, it is not in their interest to disclose it », a-t-il ajouté. Ce chiffre représente le double du prix de Betamax. « With Betamax the freight would be a fix one, here the price has doubled », a-t-il fait ressortir.

Revenant sur cette rencontre qu’avait fait état l’ancien ministre Mahen Gowreessoo, au bureau de l’ancien ministre Anil Bachoo, Vikram Bhunjun a souligné devant la commission d’enquête que « Mr Gowreessoo was decorated GOSK by the new governement two months after he was arrested ». Il trouve inédit qu’un ministre de l’ancien régime soit décoré par un nouveau gouvernement. « I am being interrogated on accusations of these types of people and their credibility », fait-il ressortir.

« We came with something that was more complex, we had to go build the ship with certain specifications », avance Vikram Bhunjun, indiquant que le Red Eagle allait couter 55 millions de dollars. « Even if it was a 3 pages contract, maybe STC was thinking they could get away with terminating the contract. You break a contract, you pay damages. It is as simple as that. Even the richest man in the world would not buy a ship of this magnitude if there was not some kind of security of supply or contract attached to it », déclare Vikram Bhunjun.

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