À la rue Seeneevassen à Curepipe, avoir « un compas dans l’œil » demeure un atout non négligeable lorsqu’il s’agit de circuler aux heures de pointe. Compte tenu de l’étroitesse de la rue, la tâche demeure délicate lors des croisements entre les véhicules. « C’est un parcours du combattant », à en croire les riverains qui disent avoir, à maintes reprises, attiré l’attention des autorités sur les problèmes auxquels ils font face quotidiennement. Ils leur lancent un appel, afin que ladite rue, en « mode croisement difficile », depuis quelques années, redevienne une route à sens unique.
On parle de « croisement difficile » lorsqu’une route à double sens de circulation est rétrécie et qu’il est impossible pour deux véhicules de se croiser. L’un des deux conducteurs doit alors s’arrêter pour laisser passer l’autre. Dans la plupart des cas, un panneau de signalisation donne la règle de priorité. Le conducteur qui se trouve dans le sens de circulation qui n’a pas la priorité (flèche rouge) doit ralentir, serrer à droite et s’arrêter pour laisser passer le véhicule venant en sens inverse. Sauf que les choses se compliquent lorsque des conducteurs indisciplinés roulent à toute vitesse ou de manière importune dans ce genre de voie comme à la rue Seeneevassen, où les prises de bec entre usagers et les embouteillages monstres sont légion.
La situation se corse à l’heure de pointe le matin, soit, avant et après les heures de classe compte tenu de la présence de deux collèges – le SSS Filles et le SSS Garçon de Forest-Side – dans les parages. « This narrow street is frequently used by vehicules as a shortcut coming from SBM Park to Curepipe centre, and vice versa. Below are some of the numerous problems we are facing on a daily basis : noise pollution due to continuous horning of vehicles ; frequent arguments among drivers (foul langage) and resulting in fighting in some cases, hazard (danger) to pedestrians especially school children due to careless driving ; no trafic fluidity in both directions which may result in accidents”, fait ressortir un riverain. Une petition, signee par une dizaine d’habitants a été adréssée à la Trafic Management and Road Safety Unit (TMRSU) et à la mairie de Curepipe pour que des décisions fortes soient prises en ce sens.