Sophie Trem, auteure de The Good Mood Class, son premier livre, mais aussi connue pour son blog The Other Art of Living, a proposé des sessions de bien-être au C Mauritius Palmar. Son idée : créer une harmonie d’énergie et de mouvements pour apprendre à réactiver la bonne humeur par le biais du corps et de l’esprit.
Travailler sur la bonne humeur. Tout un programme dans cette vie à la fois stressante et trépidante. Pourtant, Sophie Trem, entrepreneure et mère de deux enfants, a lancé il y a quelques années The Other Art of Living, et depuis peu, The Good Mood Class, son premier livre. L’idée à la base est de passer en revue les cinq axes importants de la Good Mood Class, qui s’articule autour des thèmes de la posture, la respiration, l’instant présent et l’acceptation.
D’origine cambodgienne, Sophie, entrepreneure digitale, vit aujourd’hui à Paris. Elle raconte qu’avant sa folle aventure de The Other Art of Living, qu’elle a créée, elle a été étudiante dans une école de commerce. Après quoi elle se sera lancée dans des études de graphisme pour travailler dans la mode comme responsable commerciale.
Cette chercheuse en bien-être aime relever des défis et sait, à travers ses classes, The Good Mood, réactiver l’humeur et changer l’état d’esprit des gens. Son travail dans la mode et dans le monde de la technologie lui a permis de voir la vie sous un autre angle. Sophie reconnaît cependant que sa carrière dans la mode ne l’a pas épanouie, même si elle avait l’impression de cocher toutes les cases.
Lors d’une entrevue chez Pôle Emploi, guidée par une conseillère qui a su la booster, et qui la pousse à se lancer dans la création de sites Web, c’est le déclic. Sophie renaît alors à travers son blog et sa nouvelle entreprise, The Other Art of Living. « On dit que quand on écrit des choses, on commence à les visualiser, et cela se matérialise. Du coup, j’ai voulu visualiser cette nouvelle manière de créer. » Au bout de sept ans, cette visualisation holistique de Sophie Trem a porté ses fruits.
« L’énergie du monde est dans la transformation »
En voulant reconnecter sa communauté autour d’un brunch, Sophie trouve un réel engouement et décide de faire de cet événement un instant axé sur le bien-être. Et c’est précisément cette voie vers l’épanouissement personnel qui l’a aidée à mettre en mode vibratoire The Good Mood Class. Rien qu’en prononçant ce mot, un nouveau dynamisme d’énergie se dégage. C’est autour de ce concept que les clients et instagrammers mauriciens ont pu suivre le cours de Sophie Trem au C Mauritius Palmar.
Cette théorie, Sophie a su la distiller en module de développement personnel au profit des entreprises. Et de là, elle s’est trouvé une nouvelle filière, un métier valorisant, celui de véhiculer le bien-être auprès des gens. « J’ai créé une méthode pour réactiver la bonne humeur sur cinq points clés en partant du principe de base que le corps et l’esprit sont indissociables. Ce corps nous envoie des signaux qu’on interprète comme une douleur, alors qu’il pourrait s’apparenter à une charge trop lourde à porter. On a toujours besoin du meilleur et du pire. Le positif existe parce qu’il y a du négatif. Aujourd’hui, l’énergie du monde est dans la transformation. »
Son livre, The Good Mood Class, pour réactiver la bonne humeur et changer d’état d’esprit, est disponible aux éditions Albin Michel. Quant au choix du titre, il est venu simplement. « Ce n’est pas parce que la vie est incertaine qu’on ne peut pas être de bonne humeur, et c’est grâce à la bonne humeur que l’on peut régler toutes nos difficultés au quotidien. »
Sophie Trem dit s’être intéressée à ce sujet autour de la bonne humeur car, étant elle-même de nature stressée, depuis l’adolescente, elle était à la recherche de tout ce qui pourrait l’aider à vivre mieux. C’est ainsi qu’elle aura été amenée à travers son blog à partager des astuces qui lui ont été prodiguées, et qui l’ont aidée à se soigner. « Ce sont toutes ces petites choses qu’on a en nous et qui peuvent changer notre état d’esprit », dit-elle.
« Le fait de faire des choses dans la bonne humeur permet de s’amuser, tout en partageant cette énergie avec autrui. L’idée est de ne pas être dans le déni, mais de savoir identifier ces problèmes. Il faut savoir qu’on crée nos propres énergies. Cela a un impact sur les autres. Et l’énergie des autres nous impacte de la même façon. » C’est ainsi que l’on peut influencer ou être influencé positivement ou négativement. « L’énergie, à la base, c’est la somme de nos faiblesses physiques et mentales. La charge dans cette équation est que, par le biais du corps, je peux me booster mentalement, et par le biais du mental, je peux modifier mon physique. Tout cela est une approche globale de l’amélioration de la santé. »
Oublier l’ego !
Sophie raconte que sa particularité, à l’époque où elle travaillait à la tech, est qu’on la surnomme The Chief Good Officer, car elle était souvent de bonne humeur. « Quand nous relativisons, nous nous rendons compte qu’il n’y a pas grand-chose de si grave, et cela change tout, alors qu’à la base, j’étais hypocondriaque, j’avais de l’eczéma de la tête aux pieds. Longtemps après, j’ai compris que j’étais la seule responsable. Il y a dix ans, on ne faisait pas de yoga. J’ai récupéré tous les conseils appliqués sur moi, que j’ai réadapté pendant les Good Mood Class. »
Sophie est d’avis que pour recomposer avec son image, on s’inscrit dans la course du marketing de cette image. « Tout le monde veut être dans le Game; c’est devenu un Trend de se sentir bien dans sa peau. Mon conseil est de laisser l’ego de côté. Tout doit partir de l’intérieur. C’est de là que se fait la construction d’un être. Il faut réapprendre à se réapproprier son mental et son corps. »
Grâce à ses ateliers interactifs pour faire le plein d’énergie positive et réenchanter la vie des gens, Sophie a pu aider de nombreuses personnes à travers le monde. L’auteure de The Good Mood reconnaît d’ailleurs que chacune de ses sessions est unique, mais avec les mêmes ingrédients incorporés. « Je continue d’exporter The Good Mood Class partout, et je lance un appel aux Mauriciens qui veulent que j’anime leurs ateliers d’entreprise de me contacter. »
Mais pourquoi Maurice ? « C’est la deuxième fois que je viens ici. La première fois, je me suis sentie attirée par le Vortex de Riambel, un lieu méditatif. J’adore cette mixité à Maurice, ce côté très tropical de l’île. » Sans compter qu’à Maurice, dit-elle pour conclure, « il y a énergétiquement quelque chose de positif à développer ».