« Non-coupable! » C’est ce qu’a plaidé Ashok Subron ce jeudi 19 septembre en Cour de Port-Louis. Cela, dans le cadre d’une affaire qui remonte à mars 2012. C’est ce jeudi que le dirigeant de Rezistans ek Alternativ a pris connaissance, dit-il, des faits qui lui sont reprochés par la police.
Il devait affirmer que c’est la première fois qu’il est appelé à comparaître dans cette affaire : « Zame mo pa’nn gagn okenn let pou vinn lakour. »
Ainsi, le magistrat Prashant Bissoon lui a informé que les faits remontent à mars 2012. Au moment des faits, une autorisation avait été fournie par la police pour la tenue d’une manifestation dans la capitale. Cependant, les forces de l’ordre soutiennent que l’autorisation entourant l’itinéraire de la manifestation n’avait pas été respectée. Dans l’acte d’accusation lu par le magistrat, il y est fait mention que la manifestation ne se serait pas arrêtée au lieu initialement prévu et autorisé par la police. Ils se seraient arrêtés à la Place d’Armes au lieu de quelques mètres avant.
Ce jeudi, Narain Devianand, Serge Jauffret, Sandiren Ramasamy ainsi qu’Ashok Subron ont plaidé non-coupable dans cette affaire.
Leur prochaine comparution est fixée au 3 octobre. Ils ont tous exprimé le souhait de retenir les services d’un homme de loi.
Dans une déclaration à la presse ce jeudi, Ashok Subron affirme qu’il est toujours dans l’attente des informations supplémentaires. C’est une situation extrêmement grave, ajoute-t-il. « Cette marche s’était tenue pour inclure les droits de la nature dans la constitution…c’est une ironie aujourd’hui », explique Ashok Subron.
Ce dernier ajoute qu’il « s’agit d’une forme de persécution envers les militants ».