Tourisme : Coquille Bonheur s’engage contre l’exploitation des enfants

Le réceptif Coquille Bonheur, membre de The Code, s’engage depuis longtemps à promouvoir un tourisme éthique, mettant fortement l’accent sur la durabilité, la responsabilité sociale et la protection des groupes vulnérables. Poursuivant sa lutte et son engagement contre l’exploitation sexuelle des enfants dans l’industrie du tourisme, il a récemment organisé une campagne de sensibilisation publique d’un mois pour éduquer et sensibiliser ses partenaires et les touristes à cette problématique urgente.

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Dans le cadre de cet effort continu, Coquille Bonheur a franchi une étape importante ces jours-ci lors d’un symposium destiné à renforcer les capacités de ses employés en première ligne – ceux qui interagissent le plus fréquemment avec les touristes et les visiteurs. L’événement a offert une plateforme de discussions ouvertes, d’échanges de connaissances et de stratégies collectives pour mieux comprendre comment les professionnels du tourisme peuvent participer activement à la défense des droits des enfants et à la prévention de leur exploitation.

Le symposium était centré sur le renforcement du rôle de l’entreprise dans la protection des enfants, en s’assurant que chaque employé soit bien informé et équipé pour contribuer à cette cause vitale. L’un des moments forts fut l’intervention de Rattan Jhoree, CDU Child Welfare Officer, reconnu pour ses contributions au bien-être des groupes à risque à Maurice. Il a retenu l’attention de l’audience avec ses connaissances sur les réalités de l’exploitation sexuelle des enfants, notamment au sein de l’industrie touristique. Son expertise a éclairé les nombreux défis auxquels les autorités sont confrontées, ainsi que le rôle crucial que peuvent jouer les employés du tourisme pour identifier, signaler et prévenir ces crimes.

Rattan Jhoree a expliqué que l’exploitation des enfants ne se limite à aucune région géographique spécifique, et que le secteur touristique est souvent utilisé comme vecteur pour ces actes odieux. Cependant, avec les bonnes connaissances, la sensibilisation et un front uni, l’industrie peut se transformer en une force positive. Il a mis l’accent sur l’importance de la vigilance et de l’action rapide de la part des employés en première ligne, qui sont souvent les premiers à observer des activités suspectes pouvant être des signaux d’alarme pour le trafic ou l’exploitation des enfants.

L’Association FIT (Friends of Tourism), une organisation locale dédiée à la promotion de pratiques de tourisme éthique, a également participé au symposium. FIT a été un partenaire essentiel dans la campagne de Coquille Bonheur, contribuant à soutenir la lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants. Les représentants de FIT ont fourni un contexte supplémentaire sur la manière dont les travailleurs du tourisme peuvent détecter des cas potentiels d’exploitation et prendre immédiatement des mesures pour y remédier.
L’approche de FIT repose sur la formation et l’autonomisation des professionnels du tourisme, du personnel des hôtels aux guides touristiques, pour comprendre les signes avant-coureurs de l’exploitation. En collaborant étroitement avec des organisations comme Coquille Bonheur, ils visent à créer un environnement touristique plus sûr, où les enfants sont protégés et les auteurs signalés. L’association plaide également pour des lois et des politiques plus strictes au sein du secteur du tourisme pour dissuader et punir ceux impliqués dans l’exploitation des enfants.

Au cœur de la discussion se trouvait le rôle des employés en première ligne, en contact direct avec les touristes au quotidien. Coquille Bonheur estime que ces personnes sont les yeux et les oreilles de l’industrie et peuvent servir de première ligne de défense dans la lutte contre l’exploitation des enfants. Équipés des bons outils et de la bonne formation, ils peuvent identifier des comportements inhabituels ou des signes d’exploitation et savoir comment réagir de manière appropriée.

Le directeur général de Coquille Bonheur, Christian Lefèvre, qui a clôturé l’événement, a déclaré : « nous sommes fiers du travail que notre équipe accomplit pour lutter contre l’exploitation sexuelle des enfants. Le symposium d’aujourd’hui témoigne de notre engagement continu, et nous croyons qu’à travers l’éducation, la vigilance et les partenariats, nous pouvons faire une réelle différence. » La lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants est loin d’être terminée, mais avec les efforts continus de tous les acteurs, le secteur du tourisme à Maurice peut devenir un espace plus sûr pour les enfants et un modèle de tourisme éthique à l’échelle mondiale.

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