KFC Maurice s’engage à promouvoir l’alphabétisation comme un levier essentiel pour le progrès social à travers ses actions concrètes. En soutenant des programmes éducatifs tels que celui mis en place avec Caritas, l’entreprise cherche à renforcer l’inclusion et l’autonomie des individus dans les communautés locales.
Son souhait est de continuer à s’impliquer dans des initiatives qui ont un impact durable, tout en affirmant son rôle d’entreprise socialement responsable. À travers cette démarche, KFC aspire à être perçue non seulement comme une entreprise, mais comme un acteur engagé dans le développement durable de la société mauricienne, en œuvrant pour l’éducation et l’inclusion sociale.
À Maurice, près de 90 000 personnes ne savent ni lire ni écrire. Une personne alphabétisée est plus à même de comprendre et d’exercer ses droits, de gérer ses finances, de prendre soin de sa santé et de contribuer au bien-être de sa famille et de sa communauté. Avec l’avancement numérique, l’alphabétisation fonctionnelle est également essentielle pour naviguer sur Internet, accéder aux services en ligne et se protéger contre les dangers numériques. L’alphabétisation fonctionnelle est un levier puissant pour l’autonomisation des individus et pour la réduction des inégalités sociales et économiques. Elle constitue une base solide sur laquelle les individus peuvent bâtir un avenir meilleur pour eux-mêmes et pour leurs communautés.
Reconnaissant l’importance de l’alphabétisation, KFC Maurice dans le cadre de sa politique de Diversité, Équité et Inclusion s’est associé à Caritas pour lancer un programme innovant portant sur son engagement pour l’éducation et l’autonomie pour tous.
Diane Van Schellenbeck, Sustainability Officer chez KFC, chargée du projet, est d’avis que la collaboration entre KFC Maurice et Caritas a permis de « transformer des vies ». En rendant l’éducation et plus particulièrement l’alphabétisation fonctionnelle plus accessible, notamment dans des régions dites vulnérables, ce partenariat a permis de créer un progrès significatif vers l’inclusion sociale. Des animateurs formés via ce programme jouent désormais un rôle crucial dans la transmission de connaissances en lecture et écriture à des personnes de tous âges. Cette approche inclusive favorise un véritable effet boule de neige dans les communautés touchées : les connaissances acquises sont partagées au sein des familles et des voisinages.
Une centaine de bénéficiaires
À ce jour, 101 personnes de diverses régions notamment Rose-Hill, Curepipe, Sainte-Croix, Saint-Pierre, et Camp-Levieux ont bénéficié du programme d’alphabétisation fonctionnelle. Les participants se répartissent sur une large tranche d’âge, allant de jeunes de moins de 13 ans à des adultes de plus de 60 ans, témoignant de l’impact transversal de cette initiative. Grâce à ces efforts conjugués, les retombées positives se multiplient, avec un sentiment croissant d’autonomie et de dignité retrouvée chez les bénéficiaires.
En lançant un projet d’alphabétisation pour former des animateurs, qui à leur tour enseigneront la lecture et l’écriture dans leurs communautés locales, KFC Maurice veut avant tout véhiculer la transmission de connaissance en alphabétisation fonctionnelle dans son ensemble. Parlant des tenants et des aboutissements de ce projet, Diane Van Schellenbeck reconnaît qu’en formant des animateurs locaux, le projet vise non seulement à améliorer les compétences en lecture et écriture des participants, mais également à créer un réseau de soutien communautaire solide.
Ainsi, ces animateurs deviennent des agents du changement, en transmettant leurs connaissances et en inspirant d’autres à faire de même. Ce projet cherche à réduire les barrières à l’éducation en offrant un accès gratuit et accessible à tous, avec l’ambition d’améliorer non seulement les compétences académiques des participants, mais aussi leur estime de soi et leur autonomie. Au bout du compte, ce programme vise à créer un effet domino, où chaque personne formée devient une source de savoir pour d’autres, contribuant ainsi à un cercle vertueux d’apprentissage et d’autonomisation dans les communautés locales.
La formation des animateurs repose sur une approche pédagogique structurée en deux phases complémentaires. Dans un premier temps, les animateurs suivent une phase théorique où ils acquièrent les bases nécessaires à l’enseignement de la lecture et de l’écriture fonctionnelle. Cette formation inclut des techniques pédagogiques adaptées aux différents niveaux d’apprentissage, des outils pour capter l’attention des apprenants et des méthodes pour évaluer leur progression. La deuxième phase de la formation est un stage pratique qui se déroule dans des points stratégiques au sein des communautés locales.
Durant ce stage, les animateurs mettent en application les connaissances acquises en situation réelle, en travaillant directement avec les apprenants. Cette immersion leur permet d’ajuster leurs méthodes d’enseignement aux besoins spécifiques des participants tout en renforçant leur confiance en eux. Le stage pratique permet, d’autre part, aux animateurs d’affiner leur approche pédagogique et de se familiariser avec les défis concrets rencontrés sur le terrain. L’idée derrière cette formation intégrée est d’offrir aux animateurs des compétences nécessaires pour devenir des éducateurs efficaces et inspirants au sein de leurs communautés.
Renforcer les liens entre les communautés
L’engagement des ONG locales comme Safire et Lovebridge a aussi été mis à contribution. Ces dernières ont apporté une contribution inestimable au succès du projet d’alphabétisation. Ces animateurs, forts de leur expérience et de leur connaissance du terrain, ont joué un rôle prépondérant dans l’adaptation des méthodes d’enseignement aux réalités spécifiques des communautés locales. Leur approche empathique et leur engagement envers les populations vulnérables ont permis de créer un environnement d’apprentissage bienveillant et inclusif, où chaque participant se sent respecté et valorisé.
Comme l’a fait ressortir la Sustainability Officer chez KFC, la collaboration avec KFC et Caritas a également favorisé des synergies entre les différentes parties prenantes, maximisant ainsi l’impact du programme. En apportant leur expertise et en partageant leur passion pour l’éducation, ces animateurs ont contribué à renforcer les liens entre les communautés et à promouvoir une culture de solidarité et d’entraide. Leur implication active dans le projet a non seulement enrichi l’expérience des apprenants, mais a également renforcé la portée de l’initiative en touchant un plus grand nombre de personnes à travers l’île.
Des ambassadeurs de l’éducation
L’autre aspect important de ce projet est qu’en formant une dizaine d’animateurs locaux, KFC vise à établir un réseau d’éducateurs qui, à leur tour, transmettront leurs connaissances à d’autres membres de leurs communautés. Ce modèle de formation en cascade permet de toucher un plus grand nombre de personnes, au-delà des participants directs au programme. En outre, les animateurs formés deviennent des ambassadeurs de l’éducation et du changement social, inspirant d’autres à s’engager dans des initiatives similaires.
Cet effet multiplicateur est crucial pour assurer la pérennité du projet, car il permet de diffuser les connaissances de manière exponentielle et de renforcer l’autonomie des communautés. Dans la même foulée, cette approche vise à créer un cercle vertueux où l’éducation devient un moteur de développement et de progrès social, bénéficiant à un nombre croissant de personnes.
Barkly, Bambous, Camp Levieux, Cassis, Triolet, Pointe-aux-Sables et Curepipe ont été ciblés pour le projet d’alphabétisation en raison des besoins particulièrement élevés en matière d’éducation et des défis socio-économiques auxquels elles sont confrontées. Dans ces communautés, de nombreuses personnes n’ont pas eu l’opportunité de suivre une scolarité régulière, ce qui les empêche de participer pleinement à la vie économique et sociale. Le projet vise à combler ces lacunes en offrant des opportunités d’apprentissage gratuites et accessibles à tous, indépendamment de l’âge ou du niveau d’éducation.
En ciblant des zones stratégiques, l’objectif est de maximiser l’impact du programme en atteignant les populations les plus vulnérables et en leur donnant les moyens de surmonter les obstacles à l’éducation. Par ailleurs, ce projet vise également à créer un environnement d’apprentissage durable, où les connaissances acquises peuvent être transmises de manière transgénérationnelle, contribuant ainsi au développement à long terme de ces communautés.
À la question de savoir comment le projet et l’engagement de KFC Maurice ont pu transformer des défis en opportunités et créer un impact durable dans la vie des Mauriciens, la réponse, selon Diane Van Schellenbeck, réside dans un besoin urgent d’éducation dans certaines régions de l’île. « L’objectif est non seulement de réduire les inégalités en matière d’accès à l’apprentissage, mais également de créer des opportunités pour les individus de tous âges de développer leurs compétences et d’améliorer leur qualité de vie. En formant des animateurs locaux et en soutenant leur travail dans les communautés, KFC a favorisé l’émergence d’un réseau d’éducateurs qui continueront à jouer un rôle clé dans l’éducation des générations futures », affirme-t-elle.
L’impact de ce projet est donc à la fois immédiat et durable. Grâce à cet engagement, KFC a souhaité renforcer la cohésion sociale et créer un sentiment de solidarité et d’inclusivité. En transformant des défis en opportunités, KFC Maurice a montré qu’une entreprise peut jouer un rôle crucial dans le développement social et économique du pays, tout en créant un impact durable dans la vie des Mauriciens.
Promouvoir l’inclusion sociale en partageant les connaissances et en créant une chaîne de solidarité éducative a permis aux animateurs de transmettre à la fois leur savoir tout en renforçant leurs compétences, tissant du coup des liens plus forts entre les membres et les communautés. Cette dynamique a contribué à créer un environnement plus solidaire et bienveillant, où les individus s’entraident pour surmonter les obstacles liés à l’alphabétisation. Le projet d’alphabétisation a le pouvoir de réduire, petit à petit, les inégalités et à offrir de meilleures perspectives d’avenir à ceux qui en ont le plus besoin, tout en favorisant un développement social plus équitable.
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L’alphabétisation fonctionnelle
L’alphabétisation fonctionnelle joue un rôle fondamental dans l’amélioration des conditions de vie des individus et dans le développement des communautés. Elle ne se limite pas à l’acquisition de compétences de base en lecture et écriture, mais englobe également la capacité à utiliser ces compétences dans la vie quotidienne pour accéder à des informations, prendre des décisions éclairées et participer activement à la société.