La Camerounaise Anita Michelle Nguefack Epse (38 ans) a obtenu le bénéfice du doute en Cour intermédiaire mardi, où elle était poursuivie pour l’agression mortelle de son époux, le Polonais Rafal Thomasz Ropa, à Grand-Gaube en avril 2021. La trentenaire a plaidé la légitime défense.
Cette dernière a expliqué en Cour qu’elle a subi des violences et qu’elle a tenté de se libérer de l’emprise de son époux le jour du drame. Selon elle, son mari l’avait agressée à la porte de la chambre à moitié nu, tournevis en main. Après quoi il aurait infligé des coups à la trentenaire lorsque celle-ci a refusé d’avoir des relations intimes. Elle ajoute que le Polonais voulait enfoncer le tournevis dans ses parties intimes.
Anita Nguefack Epse a affirmé qu’elle a reçu des coups au ventre et qu’à un moment donné, le couple s’est retrouvé à l’étage. Ils sont alors tombés dans les escaliers, et la tête de Rafal Ropa a heurté des Blinds. Malgré le fait qu’il saignait de la tête, il se serait agrippé à son épouse tout en menaçant de la tuer. Il est ensuite tombé une deuxième fois et a alors rendu l’âme. L’autopsie avait attribué son décès à une fracture du crâne.
La Camerounaise avait plaidé non coupable de la charge de wounds and blows causing death without intention to kill. Elle avait retenu les services de Me Gavin Glover, Senior Counsel, et la poursuite, elle, de la State Counsel Fahdiyya Khodabocus.