Motion de censure contre le Speaker — Arvin Boolell : « La nomination du nouveau Speaker n’était pas appropriée »

Le leader de l’opposition, Arvin Boolell, a déclaré qu’en juillet 2020, il est venu de l’avant avec une motion de blâme à l’encontre du Bouncer du régime actuel. « Un Speaker doit être indépendant et il ne peut être perçu comme étant biased », déclare-t-il en ajoutant que le nouveau Speaker a été conduit à la présidence de l’Assemblée nationale, bien que la décision n’était pas « fit and proper ».

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« Il ne faut pas oublier que ce dernier a été Caught red handed under the influence of alcohol and involved in an accident. He feels he has a licence to get away with the help of the leader du PMSD. The leader of the PMSD feels awkward, annoyed and wants to stand fighting. Let me impress upon him first and foremost to cross the floor and fight from government bench », ajoute-t-il.

« Un Speaker ne doit pas assister à une fonction with his political partnership, and he has been on the campaign trail since he was elected speaker », affirme Arvin Boolell. À ce stade, le Premier ministre devait intervenir On a Point of Order pour demander si le leader de l’opposition peut soutenir son allégation selon laquelle « the Speaker has been on a campaign trail ou assister à des rencontres. »

Le leader de l’opposition devait poursuivre son intervention en disant que peu de temps après son élection, le Speaker s’est retrouvé on the campaign trail aux côtés des membres du gouvernement. Il a été vu avec « Mr Santokee, a potential candidate for constituency No 6 and minister Anjiv Ramdhany. That was interpreted as a public endorsement of his candidacy. »

Le leader de l’opposition maintient qu’il peut prouver ce qu’il avance. Il a indiqué à la Chambre que sa nomination ne doit pas soutenir son ambition politique. La perception que le Speaker est un candidat potentiel dans la circonscription No 6 est une réalité.

« The answer lies in sharing of common means of transport with Mr Santokee, former assistant of the DPP », allègue-t-il. À ce stade, le Deputy Speaker devait demander au leader de l’opposition de fournir des preuves. « He travelled together with Mr Santokee and the press was everywhere. You ask people far and close, they will tell you what I am saying », devait-il retorquer, provoquant du même coup du brouhaha avec le Deputy Speaker menaçant de prendre des sanctions.

Reprenant son intervention, le leader de l’opposition devait faire remarquer que le Parlement n’est pas une Cour de justice et qu’il ne peut y produire des Witnesses.
« How long will you allow him to continue ? » devait demander le Premier ministre au Deputy Speaker.

« The point I want to make is that for a lesser offence, a former assistant DPP had to resign », dira Arvin Boolell en ajoutant que « the chair cannot be in the forefront of party politics.» Il est d’avis qu’avec le départ de l’ancien Speaker, « it was an opportunity for political trade off à la veille de la dissolution du Parlement. The Deputy Speaker is a collateral damage of the system ».

Le leader de l’opposition regrette qu’il n’y a pas de consultations avec le leader de l’opposition pour assurer une Fair Representation des membres de l’opposition pour faire partie des missions parlementaires. Il est revenu sur une altercation entre le leader du PMSD et le député du MMM, Rajesh Bhagwan ou encore la demande pour une révision des Seating Arrangements au sein de l’hémicycle et la levée de la suspension des parlementaires de l’opposition.

Parlant des PNQ, Arvin Boolell trouve que celles-ci sont amendées avec le consentement du Speaker en vue de favoriser le gouvernement. Au sujet de la PNQ sur l’affaire Kistnen, il devait souligner qu’il était choquant de constater que le Speaker a toléré une déclaration du Premier ministre sur le caractère de l’épouse de Kistnen. Au nom des droits de l’homme, le Speaker aurait dû ramener à l’ordre le chef du gouvernement de faire attention.
« Mrs Kisten, the hunter, is being hunted by the regime because she is fighting to bring the perpetrators of a most serious crime to justice », dénonce le leader de l’opposition.

« It is still the Leader of the House who pulls the string. Parliament is supreme. You cannot allow the political arm of the executive to have strong hold on the Chair. La décence veut que ceux ou celles qui se sentent à l’aise avec le régime en place should cross the floor. You cannot be an opposition loyale au gouvernement », fait-il comprendre.

Arvin Boolell a aussi déclaré qu’il a été choqué de constater qu’une conversation privée qu’il a eue avec le Speaker pour les Seating Arrangements « was echoed word for word » par le leader du PMSD lors d’une conférence de presse. « Le speakership a été un bargaining instrument dans la main du gouvernement. Ce n’est pas en tout cas la tyrannie du nombre qui légitime le droit nouveau du Speaker d’occuper ce poste », devait-il conclure.
Jugnauth (intervenant : Mr Deputy Speaker Sir, since the Leader of the Opposition has finished his speech, all the allegations that have been unsubstantiated, would that be erased from the Hansard ?

Deputy Speaker : Honourable Prime Minister, I am minded to go back to the speech and read it all through and assess appropriately in line with Standing Orders. You would appreciate that it has been a noisy session. It has not been easy to listen to each and every word. There is so much more to be done. But you can rest assured Mr Prime Minister that I will do my uphold best for the dignity and interest of the country.

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