Santé publique : L’importance de la surveillance du port et de l’aéroport soulignée

Un atelier sur le Collaborative Arrangement for The Prevention and Management of Public Health Events in Civil Aviation (CAPSCA) et l’évaluation des risques aux points d’entrée, mené par une équipe de l’International Civil Organisation et de la World Health Organisation (WHO), a débuté mardi à l’Integrated Customs Clearance Centre, à Plaine-Magnien.

- Publicité -

Le directeur de l’Aviation civile, Iswarduth Pokhun, a souligné à cette occasion que garantir la sûreté et la sécurité est de la plus haute importance dans le secteur de l’aviation. Idem pour la santé des professionnels de l’aviation et du public, a-t-il déclaré. Il a en outre fait remarquer qu’avec une interconnectivité accrue, les maladies peuvent facilement traverser les frontières, observant que la pandémie de Covid-19 a eu des impacts négatifs importants sur la santé et d’autres effets imprévus.

Iswarduth Pokhun soutient : « Nous devons anticiper et nous préparer à de tels événements. Et cela nécessite de la préparation et de la planification, ainsi que la nécessité de maintenir une capacité de réponse. »

Il a par ailleurs indiqué que l’article 14 de la Convention relative à l’aviation civile internationale souligne la nécessité de prendre des mesures efficaces pour prévenir la propagation par voie aérienne des maladies transmissibles et de respecter les réglementations internationales relatives aux mesures sanitaires applicables aux avions. La CAPSCA, a-t-il ajouté, est un programme de partenariat mis en place pour aider les États à améliorer leur préparation grâce à l’assistance et au respect des réglementations sanitaires internationales.

Le Dr Bhooshun Ori, directeur général des services de santé du ministère de tutelle, a déclaré que les maladies qui se propagent au-delà des frontières et les expériences d’urgence de santé publique, telles que le Covid-19 et l’Ebola, ont démontré l’importance cruciale de la surveillance des frontières, que ce soit au niveau de l’aéroport ou des ports de Maurice. « La surveillance des frontières fait partie intégrante de la surveillance des maladies », dit-il, ajoutant que celle-ci constitue une condition préalable à la protection du pays.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -