Barkly : victime d’extorsion par un « policier »

Un habitant (36 ans) de Stanley a porté plainte à la police contre un officier de l’Anti-Drug and Smuggling Unit (ADSU). Il accuse ce dernier de l’avoir fait chanter et de l’avoir obligé à lui remettre de l’argent.

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Il explique ainsi que le 10 juillet, après avoir garé sa BMW sur un terrain face à la station de métro de Barkly, et alors qu’il marchait en direction de la rue Colonel Maingard, un homme l’aurait approché, lui lançant : « Mo pe swiv twa depi lontan ek si to pa korpere, zafer pa pou bon. Mo enn ofisie Adsu ! » Le trentenaire dit avoir tenté de faire comprendre au « policier » en question qu’il n’est impliqué dans aucune transaction de drogue, tout en admettant lui avoir remis Rs 1 000 pour qu’il le laisse tranquille.

L’individu n’étant pas satisfait, il lui aurait alors dit : « Si to pa donn mwa Rs 50 000, mo pou met 200 g ladrog avek twa. Mo pou vinn dan to travay mo fer twa gagn problem. » Affirmant qu’il ne voulait pas avoir quelconque ennui et avoir déjà entendu parler d’allégations de Drug Planting contre certains policiers dans le passé, le plaignant dit avoir proposé d’emmener le « policier » chez lui, à Stanley, où il a pris sa carte bancaire avant de se rendre tous deux à un guichet automatique pour y effectuer un retrait de Rs 2 500. Le suspect a accepté de prendre l’argent, mais a demandé au trentenaire de préparer Rs 10 000 pour le lendemain.

Dans la soirée du 11 juillet, le plaignant dit avoir entendu quelqu’un crier son nom devant sa maison. Là encore, c’était le présumé membre de l’ADSU, qui était cette fois accompagné d’un autre individu. Il lui a lancé : « Si to pa donn kas Rs 10 000-la gramatin, to bizin donn to lalyans ! » Le trentenaire lui a alors remis sa bague ainsi que son numéro de cellulaire.

Sauf que fin de semaine dernière, l’homme qui avait accompagné le « policier » en question l’a appelé sur son téléphone à plusieurs reprises pour aussi lui réclamer de l’argent. Le plaignant a alors enregistré les conversations, qu’il a remises aux enquêteurs.

Le trentenaire n’est pas en mesure d’établir si ce sont de véritables policiers qui sont derrière cette extorsion. Néanmoins, il se dit capable de les identifier. Il demande à la police d’ouvrir une enquête et a donné aux enquêteurs le numéro qui l’avait appelé sur son téléphone portable.

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