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Nouveau bazar de Goodlands : 354 vendeurs prêt-à-porter privés d’étals !

La Northern General Traders Association (NGTA) et le syndicaliste Iswarduth Gunness n’en démordent pas. Par le biais d’une pétition signée par 200 marchands de la foire de Goodlands, ils ont adressé une missive à la Financial Crimes Commission (FCC) afin qu’elle ouvre une enquête sur « les malversations et d’autres méthodes contraires aux lois perpétrées par le District Council de Rivière-du-Rempart autour du nouveau bazar moderne de Goodlands, inauguré le 30 janvier 2024. »
Au-delà des soupçons d’irrégularités et de copinage autour du tirage au sort pour l’allocation des étals dans le nouveau bazar, les syndicalistes ont été mis au parfum de nouveaux éléments relatifs aux zones d’ombre entourant le nombre exact d’étals aménagés. Selon les cahiers des charges, le nouveau marché, construit à hauteur de Rs 350 millions, devait accueillir un total de 480 marchands de légumes, 22 pour les sections poisson et viande, 42 magasins d’alimentation et de Petites et moyennes entreprises (PME) et 354 vendeurs prêt-à-porter.
Or, ils ont appris de la bouche du ministre des Collectivités locales, Anwar Husnoo, que les 354 étals dédiés au prêt-à-porter n’ont pas été construits ! « Le ministre est allé plus loin en soutenant que le budget de Rs 350 millions dédié au projet est épuisé et que la construction des 354 stands ne figure pas à l’agenda. On nous a bernés. C’est injuste et on ne compte pas se laisser faire », soutient Iswarduth Gunness, qui souhaite que la FCC s’épanche sur cette affaire.
La pilule est d’autant plus dure à avaler que le 23 avril dernier, les marchands ont vu débarquer au vieux bazar une bande de nervis qui graviteraient autour du pouvoir. « Ils ont usé des mots vulgaires et orduriers à l’endroit de ces pauvres marchands en leur intimant l’ordre de prendre leurs quartiers dans le nouveau bazar tout en leur interdisant de décharger leurs marchandises ce jour-là », affirme Iswarduth Gunness. Les marchands refusaient d’intégrer le nouveau site, car ils estimaient que les étals avaient considérablement rétréci.

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