Saisie de Rs 7,5 M d’héroïne sur une Ougandaise : sans « Main Case », le présumé contact sous caution au plus tard janvier 2025

La Bail and Remand Court (BRC) n’a pas accordé la liberté conditionnelle à Jean Michel Emmanuel Palmyre, hier, alors qu’il fait face à une accusation provisoire de drug dealing with aggravating circumstances. La police le soupçonne d’être le contact local de l’Ougandaise Shakira Uthman Muyomba: 520 grammes d’héroïne avaient été trouvés dans la perruque de cette dernière le 1er janvier dernier. La drogue est évaluée à Rs 7,5 millions.

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La magistrate Zeenat Cassamally avance que dans l’éventualité qu’un Main Case n’est pas logé contre le premier nommé, sans raison valable au 9 janvier 2025, il sera alors remis en liberté conditionnelle. La Cour a fixé deux cautions de Rs 350 000 chacune, une reconnaissance de dettes de Rs 7 millions entre autres conditions.

La police avait expliqué en Cour l’implication alléguée de Jean Michel Emmanuel Palmyre, qui a été arrêté un mois après l’Ougandaise. D’ailleurs, la mule aurait pu s’enfuir lors de l’exercice de Controlled Delivery et le cas avait même été discuté en interne à l’Anti Drug and Smuggling Unit (ADSU) pour situer les lacunes de la police.

Au cours de l’exercice en question, Shakira Muyomba s’était projetée sur une moto pilotée par Jean Michel Palmyre. Ce dernier a perdu le contrôle du deux-roues et a dérapé. Il avait alors laissé l’Ougandaise à terre pour s’enfuir en prenant le Dummy Parcel et la cellulaire de la femme. Du reste, la mule a refusé de l’identifier lors d’une parade.

Ce soudeur a déclaré dans son Statement qu’il s’était rendu dans une pension de famille dans le Nord pour rencontrer une femme. Il dit avoir paniqué lorsqu’une étrangère a sauté sur sa moto en lui disant, « men are trying to kill me. Men are trying to kill me ». Il affirme ignorer que la femme avait été arrêtée dans une affaire de drogue.

Après avoir analysé ces versions, et sans entrer dans le « merit of the case », la magistrate Zeenat Cassamally estime que « the nature of evidence against Applicant (Jean Michel Palmyre) appears strong ». D’ailleurs, la police a objecté à cette motion de remise en liberté conditionnelle en évoquant le risque de fuite et d’interférence avec des témoins. La défense avance que le suspect s’est constitué prisonnier à la police et qu’il a un casier judiciaire vierge. Elle ajoute que Jean Michel Palmyre a une adresse fixe et réside avec sa famille.

« At this stage, applicant is not admitted to bail », a fait comprendre la magistrate Zeenat Cassamally. Néanmoins, elle a fait référence à un jugement de 1993 qui stipule que « a suspect must, whatever the Bail Act says or does not say, be released unless he is brought to trial within a reasonable time ». D’où sa décision d’accorder un délai à la police pour loger le Main Case, car au cas contraire, le suspect sera libéré sous caution.

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