PNQ : le ministre Ramano sur le grill pour avoir “side with the promoter”

La partie n’a pas été en faveur du ministre de l’Environnement au Parlement ce mardi 9 juillet. Kavy Ramano a été bousculé par la Private Notice Question sur le jugement en défaveur de son ministère concernant un permis EIA à un projet présentant des risques environnementaux, et contesté par une ONG.

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Ce mardi, le leader de l’opposition l’a accusé d’avoir “side with the promoter” du projet, quand l’affaire a été entendue en Cour suprême et au Privy Council, instance suprême vers laquelle le ministère, débouté, s’était tourné.

Le ministre Ramano a tenté d’expliquer que, ce faisant, le Privy Council a apporté de la clarté à la loi sur l’Environnement. Ainsi, il a été établi, dit-il, qu’une partie peut contester l’émission d’un permis EIA bien que celle-ci n’ait aucun intérêt privé ou économique.

Pourquoi le ministère a “side with the promoter?”, a réitéré le leader de l’opposition, soulignant que, de fait, le ministère de Ramano a contribué à la destruction de “pristine environment”.

Acculé pour le moins dire, le ministre a retracé les procédures devant la justice. Il devait laisser échapper ceci : “En tant que ministre de l’Environnement, j’assume pleinement ma responsabilité”.

Un autre aspect déstabilisant pour le ministre dans cette affaire est le fait que les travaux contestés en justice se soient poursuivis malgré les cas portés devant la Cour suprême et le Privy Council.

“How did the Minister allow the promoter to procede with the development?”, s’est offusqué Arvin Boolell.

En somme, le ministre a simplement relevé que le Privy Council a pris note de la suite des travaux, sans outre explication.

Le leader de l’opposition a également questionné pourquoi le ministère a décidé de faire appel du jugement de la Cour suprême devant le Privy Council, cela au coût de “Rs 5 M” provenant des “Tax Payers Money”.

Le ministre a déclaré ne pas savoir quel coût sera payé aux parties concernées par cette affaire. L’appel, a-t-il ajouté, était nécessaire pour recueillir des “conclusions constructives” du Privy Council.

Et enfin, dans une ultime tentative, le ministre Ramano a tiré des tiroirs des prétextes les affaires Medpoint et pétitions électorales, également portées devant le Privy Council.

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