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Il a ajouté que « la municipalité se porterait partie civile contre les responsables de l’incendie dès la fin de l’enquête préliminaire ».
Treize personnes accusées d’avoir déclenché ce feu ont été arrêtées samedi après l’enquête menée par les pompiers et doivent être présentées dimanche au procureur, selon un communiqué des pompiers.
La Grèce a récemment durci les peines pour les incendies criminels. Les auteurs des feux peuvent désormais être condamnés à une peine allant jusqu’à vingt ans de prison et à une amende susceptible d’atteindre 200.000 euros.
Sur la chaîne de télévision Skai, M. Koukoudakis a également demandé aux autorités d’agir, en soulignant le fait que « l’île n’a pas de zones anti-incendies ni de routes forestières » permettant aux pompiers d’accéder à certaines zones.
Samedi, la protection civile a appelé à la plus grande vigilance alors que le risque d’incendie « reste très élevé » particulièrement dans la région de l’Attique, qui entoure la capitale grecque, dans le Péloponnèse (sud) et dans le centre du pays.
Un incendie faisant rage sur l’île cycladique d’Andros a entraîné l’évacuation de quatre villages et mobilisé deux bombardiers d’eau et six hélicoptères. Des renforts venant d’Athènes étaient attendus en soirée
Un homme de 55 ans, habitant du village de Myrtia dans le Péloponnèse a péri vendredi dans un feu de forêt.
Dans le pays, 45 nouveaux départs de feux attisés par des vents violents ont été enregistrés, selon les pompiers.
Depuis mercredi, les autorités ne cessent d’avertir du « risque très élevé » de feu de forêt en raison des vents violents et des températures élevées qui ont atteint dans certaines régions 40 degrés Celsius.
Coutumière des vagues de chaleur, la Grèce se prépare depuis des semaines à un été particulièrement difficile sur le front de la canicule et des incendies de forêt après avoir subi l’hiver le plus chaud de son histoire.
Le pays méditerranéen a traversé la semaine dernière sa première canicule avec des températures atteignant localement plus de 44°C. Il avait déjà connu des feux dévastateurs ayant fait plus de vingt morts et une canicule de deux semaines à plus de 40°C, inédite dans sa durée, en 2023.
Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), la hausse des températures provoquée par les émissions de combustibles fossiles d’origine humaine rallonge la saison des incendies et accroît les surfaces brûlées.
mr/mm
© Agence France-Presse