Réduire les coûts ayant trait à la production et permettre aux prisonniers d’apprendre un métier facilitant leur réhabilitation dans la société. C’est l’objectif que se sont fixées les autorités pénitentiaires. Dans cette optique, une ferme aquaculture a été lancée à la prison de Richelieu hier.
Ce projet permettra aux détenus de se réhabiliter à leur sortie du centre pénitentiaire, fait ressortir Krishnaduth Salick, assistant surintendant des prisons. Le responsable de la prison de Richelieu fait ressortir que ce projet date d’août 2023 et a pour objectif de produire 20 tonnes de « berri rouge » par année.
Il ajoute : « Nous avions eu des difficultés concernant son implémentation. Cependant, cela a pu se concrétiser. Actuellement, pour la réhabilitation des prisonniers, des formations leur sont pourvues afin de permettre la production d’œufs, des volailles aussi bien que des légumes. Cela leur permettra de trouver facilement du travail, car ils n’ont pas besoin de certificat de moralité. »
Ce projet comprend également l’installation des panneaux photovoltaïque. « Cela permettra à la prison de dépendre moins sur l’importation et de réduire leur coût d’opération. L’énergie produite par les panneaux permettra aussi de réduire la dépendance sur l’électricité produite par le CEB, » selon le ministre de l’Agro-industrie Mahen Seeruttun.
À savoir que ce projet est financé en partie par le gouvernement de l’Allemagne.