« Air Mauritius lost my luggages and ruined my holiday. Can I get a compensation? » Tel est le titre d’un article paru sur Mailonline, version numérique du Daily Mail, le 9 mai, et dont l’auteur raconte les mésaventures d’un passager parti en vacances à Maurice en janvier dernier avec un ami.
« Nous avons pris l’avion avec Air Mauritius depuis l’aéroport de Gatwick. Nous sommes montés à bord, mais peu de temps après, nous avons été appelés à la porte. Un agent d’embarquement nous a demandé nos coordonnées en prétextant qu’il y avait un problème avec nos bagages. J’ai alors demandé si nos bagages étaient à bord et on m’a répondu que oui. Mais quand nous sommes arrivés à Maurice, mon sac n’était pas là », explique le passager. « J’ai attendu une heure pour parler des bagages perdus, puis j’ai rempli un formulaire de propriété. Je me suis rendu à l’hôtel avec pour seuls vêtements ceux que je portais, quelques objets personnels et des médicaments que j’avais heureusement rangés dans mon bagage à main. »
Le lendemain, il explique qu’il a acheté un t-shirt et un maillot de bain à la boutique de cadeaux de l’hôtel. Puis, quelques jours plus tard, il a voyagé en bus « pendant 75 minutes » pour se rendre dans la ville la plus proche et acheter des vêtements et des articles de toilette supplémentaires. « Au bout d’une semaine, mon sac n’était toujours pas arrivé. J’ai dû faire un deuxième aller-retour dans un supermarché pour y acheter d’autres vêtements. Au total, j’ai dépensé 75 livres de vêtements et d’articles de toilette, ainsi qu’un chargeur de téléphone. » Sans compter que le temps passé à marcher pour acheter ses nouveaux effets lui aura, selon lui, « retiré le plaisir des vacances ».
Sa valise est finalement arrivée à l’hôtel dix jours après. « On m’a dit que le bagage était resté bloqué à Gatwick pendant tout ce temps. Quand je suis arrivé chez moi, j’ai essayé de faire une réclamation de bagages en ligne, mais le formulaire n’a pas été envoyé. Je n’ai pas réussi à joindre Air Mauritius par téléphone ou par e-mail » poursuit le touriste malheureux.
« Je pense que je mérite une compensation pour les articles que j’ai dû acheter, les désagréments et la mauvaise communication de la compagnie aérienne », termine-t-il. Voilà qui ne va pas redorer l’image de marque de notre compagnie nationale.